Le plastique qui compose les différentes pièces du pot de yaourt est très mal recyclé.
Ainsi, plusieurs marques ont lancé des briques de yaourt.
Mais les consommateurs sont-ils prêts à changer leurs habitudes ?
Voici ce que veut savoir l’équipe du reportage de TF1.
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LE US 20 HEURES
Environ 15 milliards de pots de yaourts sont vendus chaque année en France. C’est juste que le plastique utilisé est difficile à recycler. Au rayon laitage, on trouve désormais des yaourts dans des contenants en carton, tout comme le lait. C’est notamment le cas de la marque Yoplait qui commercialise depuis peu son yaourt brassé sous forme de brique de 750 grammes, soit l’équivalent de six pots individuels. Cette initiative séduit les consommateurs, principalement en raison de son aspect pratique.
“Cela permettra d’économiser de l’espace dans le réfrigérateur.“, commentez, au micro de TF1, client, dans la vidéo en tête de cet article.”Cela évitera complètement le gaspillage“, estime un autre. Plus écologique, ce format n’est pas forcément plus économique, comme le constate notre équipe de reportage TF1 dans l’hypermarché Auchan. Dans les rayons, les briques sont vendues 2,65 euros, tandis que six pots de yaourts sont vendus 2,22 euros. euros le kilo soit 19% moins cher.
Plus un autre obstacle, à savoir le temps de stockage. “Je pense que ce serait moins bon que des portions individuelles. On le sortira du frigo, on le prendra nous-mêmes, on le laissera sous la table et il ne refroidira pas tout de suite.“, note un client dans la vidéo. Si l’on en croit le fabricant, les briques de yaourt frais consommées dans ce bol peuvent se conserver au réfrigérateur jusqu’à sept jours après ouverture.
Globalement, cet emballage nous permet de diviser l’emballage en deux
Globalement, cet emballage nous permet de diviser l’emballage en deux
Yves Legros, directeur général de Yoplait.
Il aura fallu six mois de recherche pour trouver la bonne texture, douce et fluide à la fois. Vous pouvez ajouter des céréales ou des fruits. La marque mise sur le changement des habitudes de consommation. Mais le pari est risqué : il y a treize ans, une autre marque, Danone, avait tenté de réaliser cette révolution, mais sans succès. En raison des faibles ventes, le produit a été rapidement abandonné par le fabricant. Mais selon Yoplait, le marché a évolué, les mentalités aussi.
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De nos jours, les consommateurs accordent davantage d’attention aux aspects écologiques. Les emballages en carton écologique sont faciles à plier. Résultat : un gain de place dans la poubelle pour le consommateur, mais également en bout de chaîne avec le tri sélectif. “Globalement, cet emballage nous permet de diviser l’emballage en deux“, souligne Yves Legros, directeur général de Yoplait.
Un changement industriel s’est produit en Italie il y a plusieurs années
Le constructeur a mis de côté un fonds de 10 millions d’euros pour financer la recherche et mettre en place une nouvelle ligne de production. Ce changement de secteur a commencé il y a plusieurs années en Italie, notre équipe de reportages s’est rendue dans un supermarché situé à la périphérie de Rome. Chez la marque Coop Tirreno Latium, le format familial est incontournable. Il attire près d’un tiers des clients.
“En fin de semaine, le vendredi, samedi et dimanche, nous connaissons des pics d’achats car nous avons une clientèle familiale. Nous vendons des grands formats, avec des pots de 500 grammes et même un kilo“, explique Marco Capodicasa, responsable commercial des magasins, chez TF1. Qu’il s’agisse de fruits ou de céréales, il y en a une trentaine de sortes différentes dans les rayons. Les Italiens en consomment à tout moment de la journée.
“C’est parfait pour le petit déjeuner. Je l’emmène aussi au bureau pour manger avec des céréales.“, clairement un client.”Nous sommes assez sensibles au prix, car nous en mangeons tous les jours. Et nous sommes une famille de quatre personnes. Donc ça joue“, explique un habitué du magasin. Les prix bas deviennent le principal argument de vente. Le format familial est vendu en moyenne 34% moins cher. C’est la recette du succès de ce nouveau format en Italie : les marques féminines françaises vont-elles s’inspirer de lui ?