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Le premier joueur de rugby professionnel connu de Nouvelle-Zélande à être diagnostiqué avec une maladie dégénérative du cerveau est Billy Guyton. Il souffrait de l’encéphalopathie traumatique chronique (CTE), une maladie associée aux traumatismes crâniens répétés, qui peut causer des symptômes tels que la violence, la démence et la dépression. Le diagnostic a été confirmé après que la famille de Guyton a fait don de son cerveau à la Neurological Foundation Human Brain Bank de l’Université d’Auckland, où un stade 2 de CTE a été enregistré.
La vie de Guyton a été remplie d’épreuves. Après avoir subi une commotion cérébrale, il a pris sa retraite en début 2018. Son père John a décrit les moments difficiles où Billy passait des heures dans le noir, ne supportait pas la lumière et pleurait parfois sous la douche. Cette tragédie survient alors qu’un groupe de près de trois cents anciens joueurs de rugby, dont les champions de la Coupe du monde Steve Thompson et Phil Vickery, ont intenté une action en justice contre World Rugby et d’autres syndicats pour négligence présumée dans la protection des joueurs contre les blessures à la tête.
Les blessures à la tête liées au rugby sont également associées à d’autres troubles neurologiques graves, tels que la maladie du motoneurone, la démence précoce, l’épilepsie et la maladie de Parkinson. En réponse, la Fédération néo-zélandaise de rugby a déclaré qu’elle prendrait des mesures pour réduire les risques de traumatismes crâniens et soutenir la recherche sur l’impact à long terme de la pratique du rugby sur la santé cérébrale.
Malheureusement, le rugbyman néo-zélandais Billy Guyton est décédé à l’âge de 33 ans des suites de sa maladie dégénérative du cerveau.