Santé : les professionnels « Asalée » se sentent discrédités par l’État

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Les professionnels de santé d’Asalée se sentent malmenés par les autorités de l’État français. Isabelle Amoros, la présidente de l’association composée de médecins généralistes et d’infirmières déléguées en santé publique, a mis en garde contre la mise en danger de leur système de premiers soins. Asalée identifie les besoins des patients, fixe les rendez-vous médicaux en collaboration avec eux et répond à la crise d’accès aux soins en permettant de traiter davantage de patients.

Laëtitia Thébault, une infirmière d’Asalée à Plesala (Côtes-d’Armor), témoigne que l’association met principalement l’accent sur l’éducation à la santé, la prévention et le dépistage des troubles cognitifs. Cependant, selon elle, l’association est confrontée à des obstacles, principalement liés au financement insuffisant par le ministère de la Santé, qui met à la disposition de l’association une enveloppe par infirmière versée par la CPAM.

La CPAM a récemment retardé le paiement des salaires de l’association, ce qui a un impact négatif sur la santé financière d’Asalée et l’état d’esprit des infirmières. Pour Laëtitia, c’est un mauvais signal supplémentaire pour une association qui se bat déjà pour son indépendance professionnelle.

Asalée a rejeté une convention jugée inacceptable par la Sécurité Sociale, ce qui a rendu difficile la poursuite de leurs efforts pour améliorer l’accès aux soins. Selon Laëtitia, cela finira par se traduire par une situation où les médecins devront faire de la police médicale.

Asalée, qui regroupe actuellement près de 10 000 médecins et 2 000 infirmières pour traiter environ un million de patients, a déposé une mesure conservatoire auprès du tribunal administratif pour contraindre la CPAM à payer en fin de mois. L’association a également lancé une pétition pour soutenir sa cause. Enfin, Isabelle Amoros et son équipe espèrent une réponse des autorités pour leur permettre de continuer leur travail vital sans obstacles supplémentaires.

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