l’impact néfaste des lois anti-avortement sur la santé mentale des femmes

Le 8 mars, la Journée internationale de la femme a été célébrée en France de manière différente des années précédentes. En effet, cette journée a été marquée par la promulgation d’une loi constitutionnelle garantissant explicitement le droit fondamental à l’avortement en France. La France est ainsi devenue le premier pays au monde à reconnaître ce droit dans sa constitution, tandis que dans d’autres parties du monde, comme aux États-Unis, le droit à l’avortement est remis en question.

En effet, en juin 2022, la Cour suprême des États-Unis a supprimé la garantie constitutionnelle du droit à l’avortement, précédemment garantie par l’arrêt “Roe contre Wade”. Depuis cette décision, des lois de plus en plus extrêmes adoptées dans les États conservateurs des États-Unis ont mis en évidence la priorité accordée à la vie humaine, interprétée depuis la conception jusqu’au bien-être et même à la vie des femmes.

Des recherches médicales montrent d’ailleurs l’impact dévastateur de ces lois anti-avortement sur la santé mentale des femmes. Une étude menée par des économistes montre également que les femmes qui sont empêchées de recourir à l’avortement sont deux fois plus susceptibles de connaître des difficultés financières à la naissance et dans les années qui suivent.

Ironiquement, depuis le Roe contre Wade, le nombre d’avortements aux États-Unis a légèrement augmenté, poussant la logique des restrictions à l’avortement de plus en plus extrêmes jusqu’à la limite. Plus important encore, ces restrictions visent également à maintenir les femmes à leur place.

En France, la reconnaissance du droit à l’avortement dans la constitution est un pas en avant pour les droits des femmes et leur santé mentale. Cela montre que des actions concrètes peuvent être prises pour protéger et garantir les droits fondamentaux des femmes.

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