Féminines : Moitié de Coupe de France, matchs disputés à Charléty, régénération et santé de son groupe, possibilités PSG/OL à venir, finales du PFC, conférence de Jocelyn Prêcheur avant PFC/PSG

La technicienne du PSG Jocelyn Prêcheur a répondu aux questions de la presse lors de la conférence de presse précédant la rencontre entre le PFC et le PSG. Le sélectionneur féminin a évoqué la demi-finale de Coupe de France, le match du PFC contre Le Havre, la possibilité du prochain PSG/OL, la régénération de son groupe exigeant physiquement et la santé de ses attaquants. Voici la transcription complète :
Dimanche, vous disputerez les demi-finales de la Coupe de France, qui se joueront également à Bondoufle, que pensez-vous de la compétition ?
Avec une grande détermination, une forte envie de jouer ce match de la bonne manière et de bien performer. Parce que c’est un match important. C’est une place en finale jouée contre des adversaires de qualité. Alors bien sûr, on est dans l’état d’esprit auquel on sera confronté dès qu’on aura des matchs importants. Cette saison a été beaucoup, oui, avec beaucoup de détermination, de concentration et d’application.

Depuis la dernière rencontre face au Havre (4-0), une semaine complète de travail sur le campus, ça fait assez longtemps, votre groupe va mieux ? Saurez-vous recharger les batteries de joueurs un peu plus fatigués que d’autres ?
Oui, nous sommes en mesure d’offrir un peu de régénération à ceux qui en ont vraiment besoin. Nous avons un groupe quasiment complet à l’exception de Lieke Martens qui a toujours un léger problème au genou depuis son retour de sélection, que nous avons soigné. Et cela nécessite un traitement sur une période légèrement plus longue. Nous ne pourrons donc pas opérer demain, mais nous restons confiants quant à notre capacité à y être le week-end prochain. Quoi qu’il en soit, pour être prêt pour la Ligue des Champions.

C’est le match qui se jouera demain au Stade Charléty. En raison du terrain impraticable, la rencontre se jouera à Evry-Bondoufle, comment voyez-vous la rencontre dans ce stade contre le PFC ?
Concernant le changement de stade, je pense que c’est assez positif pour la qualité du jeu, la qualité du match. Aussi pour l’attractivité du match. Je pense que c’est important, surtout pour la demi-finale de Coupe de France, qu’on joue sur un terrain au moins décent. On peut donc vraiment parler de football. J’ai un exemple ici, par exemple la demi-finale de la Gold Cup de la CONCACAF, car après avoir regardé Korbin Albert avec les États-Unis contre le Canada (l’Amérique a gagné aux tirs au but après un match nul 2-2), à un moment donné, ce n’était plus du football (le chantier a été inondé).

Cependant, nous parlons d’une compétition importante, cela vaut donc la peine de franchir cette étape. Après on est dehors, tant que les conditions du sol sont bonnes, le mouvement ne change rien pour nous. Je ne dirais pas que c’est un facteur qui va jouer un rôle, au-delà de la qualité du terrain qui joue un rôle dans notre préparation. Dans notre esprit, nous jouerions sur leur terrain, en plus c’était un stade historiquement associé au PFC, anciennement Juvisy Essonne, donc évidemment, dans notre esprit, nous jouions à l’extérieur. Nous jouons sur leur terrain et ça va forcément être délicat.

Pour être précis, lors du match précédent contre le PFC à Charléty, il y a eu beaucoup de rotation, un match entre deux matches de Ligue des Champions, une victoire a été remportée, il faut continuer la série…
Nous avons gagné à leur place. Maintenant, ça commence à prendre du temps. C’est un contexte très différent. En fin d’année, entre deux matchs de Ligue des Champions pour eux et pour nous. Donc là encore, je le répète, le contexte est différent. Les équipes ont le temps de se préparer. Je pense que les deux équipes, quels que soient leurs problèmes de blessures, aligneront inévitablement leurs meilleures équipes du moment. Il s’agit d’un environnement très différent, d’un contexte très différent avec des défis différents. Parce que ce n’est pas quelque chose que nous pouvons remplacer. Certains continuent, d’autres s’arrêtent. C’était vraiment deux matchs très différents.

2ème demi-finale disputée cet après-midi (entretien réalisé samedi après-midi), OL-Fleury. Si l’OL gagne et que vous gagnez, vous serez en finale, donc nouvelle possibilité PSG/OL, comment allez-vous aborder ce match face à votre meilleur adversaire ?
Pour être honnête, pour le moment, je ne m’y attends pas. Il y a beaucoup de gens qui me disent : « peut-être que tu joueras beaucoup à l’OL cette saison ». Je leur ai dit : “Écoutez, c’est bien, parce que ça veut dire qu’on se qualifiera demain. Et c’est bien, ça veut dire qu’on se qualifiera contre Häcken”. Donc pour le moment, pour être honnête, nous n’y pensons pas du tout. Nous sommes vraiment concentrés sur le jeu en ce moment. Surtout, ne faites pas preuve d’arrogance ou de présomption et restez concentré sur le match. Dimanche, si on n’a pas un grand PSG, on ne réussira pas, j’en suis sûr.

Alors concentrons-nous sur cette demi-finale de Coupe de France. Nous connaissons la qualité du PFC cette année. Bien sûr, nous ne pouvons pas montrer d’enthousiasme ni de doute, nous avons notre qualité, nous sommes en forme. Mais évidemment, si nous n’envoyons pas une bonne copie demain, cela va se compliquer. Nous sommes donc vraiment concentrés là-dessus. Derrière nous, on a le match de championnat contre Saint-Etienne et bien sûr la Ligue des Champions. Et si tout se passe bien, nous aurons certainement une rencontre et peut-être j’espère, croisons les doigts, des rencontres en vue de préparer Lyon. Mais une chose à la fois.

On suppose que vous avez vu le match du PFC face au Havre (3-2). Un match difficile où le PFC était mené 2-0 avant de renverser la situation. Pouvez-vous tirer des leçons de ce match pour les prochaines demi-finales ?
J’étais à Boudoufle pour ce match. C’est vrai, c’est un scénario auquel les PFC sont habitués. Ils nous ont prouvé qu’ils n’avaient pas lâché car ils ont pris du retard sur Lille et ont réussi à prendre 3 points dans la dernière minute. Ils étaient menés à la mi-temps contre Bordeaux puis s’imposaient largement. Et c’est là qu’ils en sont arrivés là, malgré une nouvelle avance de deux buts face au Havre. Cela signifie que c’est une équipe qui nous montre match après match, qu’elle n’abandonnera pas.

A part ça il y a un petit ajustement, ça montre aussi que le banc peut réagir car je pense clairement que ce sont les retours qui font la différence et le coaching est très bon. Surtout à la 60ème minute, non seulement Ribadera, mais aussi le retour de Sissoko leur ont profité, l’entrée de Le Mouel aussi. Ils ont différentes options, c’est à nous d’être préparés et le plus important est de ne pas relâcher la garde quelle que soit l’évolution du match. Parce qu’ils nous ont montré qu’ils étaient capables de renverser la situation.

Et pour vous, comment va votre agresseur ?
Là, tout s’est bien passé. C’est un peu moins que d’habitude, mais ça va. Ce groupe est bien. Je pense qu’un peu de régénération est très utile pour beaucoup

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