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À l’approche de Pâques, la tradition de la chasse aux œufs est plus que jamais menacée. En effet, le chocolatier suisse Lindt a annoncé une hausse de prix pour les années 2024 et 2025, en raison de la flambée des matières premières telles que le sucre, les fèves de cacao ou encore le lait. Face à cette situation difficile, le secteur du chocolat est également touché par l’inflation qui devrait être de 11,7 % selon l’Insee, et les destructions de récoltes dues aux conditions climatiques en Côte d’Ivoire et au Ghana, les deux principaux producteurs de fèves de cacao.
Gilles Rouvière, secrétaire général du syndicat du chocolat, a attiré l’attention sur l’impact de ces conditions climatiques extrêmes sur les récoltes et, par conséquent, sur le prix du cacao, qui a doublé en un an. Malgré ces difficultés, les vacances de Pâques devraient être épargnées par les hausses de prix, qui ont été négociées avec les distributeurs. Cependant, les mauvaises récoltes pourraient affecter les friandises de Noël en 2024.
La hausse des prix est due non seulement aux fèves de cacao, mais également à l’inflation qui affecte tous les ingrédients chocolatés, ainsi que les coûts de production et même les salaires. Le secteur du chocolat reste confiant malgré tout. En France, l’amour pour le chocolat ne cesse de croître, avec 98,5 % des foyers ayant acheté du chocolat en 2023 et une consommation moyenne atteignant 13,2 kilos par an, la plus élevée d’Europe. Alors, aurez-vous du chocolat pour fêter Pâques ?