Ce dispositif s’adresse à deux types de structures : les établissements publics de santé tels que l’USMP ou les systèmes communautaires de prévention (CeGIDD, centres de vaccination, CLAT), et les établissements publics de santé ou ESPIC comme partenaires. L’ARS accompagne ces structures afin de permettre le développement de projets sur leur territoire. Les entreprises partenaires sont encouragées à planifier la pérennité du projet à l’issue de l’accompagnement initial.
Le financement de ce projet de recrutement est assuré à hauteur de 60% par l’ARS pour le poste d’assistant spécialisé hospitalier 1er et 2ème an (y compris la prime territoriale de formation). Le reste est couvert par les deux sociétés (recruteur/partenaire). L’assistant spécialisé à temps partiel sera occupé par les entreprises partenaires pendant deux années consécutives et en continu à partir de novembre 2024 jusqu’au 31 octobre 2026. En plus de sa mission clinique, l’assistant spécialisé participera également à des activités d’éducation, d’enseignement et de recherche.
Ce projet concerne toutes les spécialités médicales et chirurgicales, ainsi que l’odontologie et la pharmacie. Les renouvellements d’un même projet, avec les mêmes partenaires et les mêmes candidats, sont strictement limités à une durée de 12 mois.
Les objectifs de ce système sont multiples : favoriser la répartition territoriale des médecins, chirurgiens-dentistes et pharmaciens hospitaliers, contribuer à la mise en place ou au développement de projets médicaux partagés, accompagner des projets professionnels hospitaliers et/ou universitaires, permettre aux jeunes professionnels de compléter leur formation post-stage et participer à l’amélioration des parcours de santé des personnes âgées.
Le jury portera une attention particulière aux projets de recherche communs entre l’agence de santé ou l’EHPAD et les partenaires. À l’issue de la période d’assistanat conjoint de deux ans, le contrat d’assistant spécialisé conjoint ne peut être prolongé qu’une seule fois, sur décision du jury et pour une durée d’un an. Pour demander un renouvellement, l’entreprise doit fournir des arguments expliquant les raisons pour lesquelles la titularisation ne peut être mise en œuvre à l’issue des deux années du projet et clarifier la perspective proposée au praticien.
La date limite de dépôt de candidature est fixée au 30 avril 2024.