Un programme de recherche pour une robotique plus éthique a été lancé à l’Université de Montpellier le lundi 11 mars. Intitulé PEPR “Robotique Organique”, ce programme national de recherche vise à développer une robotique adaptée à l’humain, plus éthique et plus raisonnable. Le programme est porté par le Laboratoire d’Informatique, de Robotique et de Microélectronique de Montpellier (LIRMM) au Commissaire à l’Energie Atomique (CEA), au CNRS et à l’Institut National de Recherche sur les Sciences et le Numérique (INRIA).
Le financement de 34 millions d’euros pour huit ans de recherche se concentre principalement sur les domaines de la santé et de l’assistance à la personne. Le travail multidisciplinaire inclut une réelle collaboration avec les sciences humaines.
Ce programme vise à créer une nouvelle génération de robots socialement adaptés, pour que nos robots s’adaptent au réchauffement climatique ou à son impact sur l’emploi. L’objectif est de créer des robots moins chers à produire, qui consomment moins d’énergie. Les chercheurs s’inspirent de la nature pour créer les robots du futur, en imaginant des robots pour les agriculteurs travaillant en circuits courts, par exemple, pour éviter la tâche répétitive du transport de caisses.
Ces robots sont destinés à collaborer avec les humains. Le but est de placer l’humain au centre du développement des robots et de créer des robots qui améliorent la vie des hommes et des femmes, surtout dans le domaine de l’assistance personnelle. En intégrant les sciences humaines dans le cadre de ce programme, on vise à réhumaniser la robotique et à concevoir dès le départ des robots socialement adaptatifs.
Ce programme fait partie de France 2030. À travers ce programme, l’État alloue 3 milliards d’euros aux programmes de recherche (PEPR), pour consolider le leadership de la France dans les domaines technologique, économique, social, sanitaire ou environnemental. Il est considéré comme une priorité au niveau national ou européen.