Le jour où j’ai volé

Le problème avec les films sur les voleurs, les escrocs, les gangsters, c’est qu’ils ressemblent aux films pornographiques ou aux films Disney – ou comme je les appelle, aux films pédopornographiques. Dans la vraie vie, on le sait tous, ça ne serait pas si bien mais bon sang… ça donne quand même envie !

Cela implique aussi “Les Rois de la Piste.” Dans ce film, on suit une mère qui élève toute sa petite famille pour être des escrocs. L’intérêt ne réside pas tant dans le braquage ultime, mais plutôt dans la relation mère-fils et famille. Les incursions en famille, c’est comme le jardinage ou le coloriage, ce sont les activités qui comptent. En ce moment, la volonté de se sentir plus connecté à sa famille est plus forte que jamais.

Au final, aucun crime ne peut unir une famille. On peut dire ce qu’on veut de Balkany, mais quelle famille unie ! Chez eux à Noël, on ne discute pas, nous sommes comme des familles dans les films américains, avec tout le monde portant le même pyjama rayé.

Les gens sont stupides. Ils paient pour créer des salles d’évasion avec leurs enfants et créent des liens lorsqu’ils peuvent réussir des braquages ​​ensemble. Je peux te dire que quand tu entends les sirènes de la police alors que ton frère est encore enfermé dans les niveaux sécurisés, de team building, c’est autre chose qu’un jeu de loup-garou, alors continue à lancer des haches et du laser tag, ce genre de choses. Moi et mon Daron avons une banque centrale à voler.

Je dis qu’en effet, mes parents étaient plus à cheval sur la loi que les mères dans les films mais à notre niveau, avec mon père, un des moments complices que nous partagions en vacances a été – tout au long du séjour – d’emballer le maximum de choses dans l’hôtel. De tout, des petits pots de confiture, du miel, des plateaux à tartiner individuels, des sachets de thé pour le petit-déjeuner. Puis bien sûr dans la chambre : du savon, du shampoing, du matériel de couture dont vous n’utiliseriez jamais, mais s’ils étaient disponibles gratuitement, vous vous convainquez qu’ils vous seraient utiles.

On se convainc qu’on n’a rien fait de mal parce qu’on mérite ce petit pot de confiture, mais bon, il ne faut pas le garder pour l’année. Nous ne le faisons également que si nous estimons que nous payons trop cher pour le séjour. C’est comme quand je mange au buffet. Si j’ai payé 50 euros pour un déjeuner à volonté, les amis, dites-moi : je ne sors pas de votre restaurant sans un repas à 50 euros. Je suis là, je n’en peux plus, ma nourriture s’accumule de mon anus à ma glotte, mais je ne lâche rien. Avec le chef, nous nous regardions comme des occidentaux et dans ses yeux, j’ai vu qu’il avait compris que je n’arrêterais pas de manger jusqu’à la dernière bouchée alors que le restaurant perdait de l’argent.

En fin de compte, le film “Le jour où j’ai volé” illustre bien l’idée que le vol n’est pas la solution pour résoudre les problèmes. C’est un film qui montre comment les choix que nous faisons peuvent nous amener à prendre des chemins dangereux et imprudents. La suite de cette histoire est à découvrir en vidéo !

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