Les fabricants de produits menstruels devront détailler leur composition sur les emballages à partir du 1er avril. Les effets secondaires possibles doivent également être indiqués selon une annonce de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Cette démarche vise à fournir aux consommatrices une meilleure information sur les risques encourus. La nouvelle réglementation s’appliquera aux 2,8 milliards de produits de protection menstruelle vendus chaque année en France. Cependant, cette mesure est insuffisante selon les associations féministes, qui réclament l’interdiction des produits toxiques. “Le fait que d’ici 2024 nous n’ayons toujours pas d’obligation d’éliminer les produits toxiques montre clairement à quel point nous minimisons finalement la santé des femmes”, a déclaré Violaine De Fillipis Abate, porte-parole d’Osez le féminisme.