«Je n’arrive pas à toucher mon salaire» : des infirmières libérales réclament une augmentation des prix des actes médicaux

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La rue de Dole à Besançon a été bloquée, ce qui a rendu difficile l’accès à la zone commerciale de Chateaufarine. Près d’une vingtaine d’infirmières libérales ont manifesté au rond-point Simone de Beauvoir, appelées par le Collectif indigné des infirmières libérales du Doubs. Elles ont exprimé leur préoccupation quant à la réévaluation de la procédure médicale.

Valérie, infirmière libérale depuis quatre ans, et ses collègues réclament une augmentation du prix des actes médicaux. Actuellement, un acte médical coûte environ 3,15 euros brut, plus une majoration qui s’élève à 1,35 euros. Avec le forfait voyage, cela représente environ 7 euros, dont la moitié est déduite en tant que réduction. Cela signifie que les infirmières libérales bénéficient actuellement d’une rémunération de plus de 3 euros par acte médical.

Les infirmières libérales exigent donc que tous les actes médicaux soient mieux rémunérés, car actuellement, certains actes médicaux ne sont pas considérés comme payants. Par exemple, l’administration de gouttes oculaires aux patients ne donne pas lieu à une rémunération. Cela pose un problème, car les infirmières doivent payer pour voyager jusqu’au domicile du patient sans recevoir de compensation pour leur temps et leur énergie.

Reine, une infirmière libérale depuis 20 ans, a également souligné que certaines procédures médicales sont considérées comme “bon marché”. Dans son cas, elle a récemment dû effectuer des pansements, des injections et des prises de sang pour un patient. Seule la première action est rémunérée à 100%, la deuxième à 50% et la troisième est gratuite.

Ces problèmes ont un impact sur les gains des infirmières libérales. Lydie, qui exerce depuis 35 ans, a expliqué que sa situation financière s’est détériorée au fil des ans. Bien qu’elle adore son travail et qu’elle reçoive beaucoup de reconnaissance de la part de ses patients, elle gagne désormais moins de 1 400 euros par mois. Elle a également exprimé sa frustration face à l’absence de reconnaissance des politiciens à leur égard. Les infirmières libérales demandent également une reconnaissance des critères de difficulté pour l’âge de la retraite.

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