Question jardin : l’ail est un atout santé : mais quelle variété choisir ? Réponse de Marc Knaepen, notre expert

Chaque samedi à Deuzio, le supplément détente et loisirs des journaux L’Avenir, La DH, La Libre, Marc Knaepen, notre spécialiste du jardin, répond à vos questions. Aujourd’hui, Monsieur Émile Grasset de Seraing commence une aventure au potager. Il veut vraiment planter de l’ail mais admet qu’il ne sait pas lequel choisir.

L’ail que nous utilisons en cuisine porte le nom Latin Allium sativum. A ne pas confondre avec l’ail ornemental cultivé en massifs de fleurs qui ne peut être consommé, à l’exception de l’ail des ours (Allium ursinum). L’ail comestible est utilisé dans de nombreuses préparations culinaires mais possède également d’importantes propriétés médicinales. De nombreuses études prouvent que l’ail, de par sa teneur en allicine, est anti-inflammatoire, antioxydant et aide à combattre l’hypertension, d’autant plus qu’une consommation régulière aide à réguler le taux de cholestérol. L’ail contribue également à nous protéger de certains cancers.

Blanc, violet ou rose ?

L’ail blanc est planté en automne, en octobre-novembre. Les meilleures variétés sont : le “Messidrome” très productif, le “Messidor” de couleur crème est très parfumé et le “Sabadrome” est très similaire aux deux premiers. L’ail violet est moins cultivé mais il est très productif et plus parfumé que l’ail blanc. On le plante également en automne et parmi les variétés intéressantes on retiendra surtout le “Germidour” dont les bourgeons ont une chair ivoire et un goût inégalé. Pour une plantation en février-mars, l’ail rose attirera notre attention. Bien connues et appréciées, les variétés « Clédor » et « Flavour » produisent des gousses à chair légèrement rosée et à la saveur douce. Ressemblant à l’ail rose de Lautrec, la variété “Edenrose” est intéressante pour ses gousses à la peau rose foncé mais presque blanche et à la chair très parfumée. Enfin, ne négligez pas l’ail des ours, mais l’ail des ours, qui est une plante vivace, a besoin d’un emplacement frais, voire légèrement humide et ombragé. Avec l’ail des ours, tout est comestible : les feuilles, les fleurs et les bulbes (lire page 22).

Respecter les exigences culturelles

Toutes les variétés doivent être plantées directement dans le potager. La lumière du soleil est essentielle à une bonne croissance de l’ail, tandis que le sol doit être léger, bien drainé et ne pas avoir reçu d’engrais frais (par exemple du fumier) avant la plantation.

Si votre sol est lourd, argileux, il est fortement recommandé de planter l’ail en mottes de 12 à 15 cm de hauteur afin que l’eau de pluie puisse s’écouler facilement, surtout en hiver. L’ail doit être planté en rangées espacées respectivement de 20 à 25 cm et de 10 à 12 cm. Si vous effectuez une rotation des cultures, sachez que l’ail peut ne pas revenir au même endroit avant 4 à 5 ans. Il faudra également éviter de planter des plantes de la même famille comme la ciboulette, l’échalote ou encore l’oignon à proximité de l’ail. Les haricots, les pois et le chou ne semblent pas aimer la présence de l’ail, tandis que les tomates, les betteraves, les carottes et les concombres sont « heureux » en sa compagnie.

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