Notre alimentation est liée à notre bien-être général, et cela n’est plus d’actualité : en fonction de ce que vous mangez, votre microbiote intestinal se développe, mais votre fonction cérébrale, voire votre système immunitaire, est également affectée. En 2021, des chercheurs étudient d’importants nutriments cérébraux qui ne sont pas produits naturellement. Les résultats apparaissent dans Advances in Food and Nutrition Research.
Et tous les regards sont tournés vers le poisson, riche en acides gras oméga-3, l’acide docosahexaénoïque (DHA) et l’acide eicosapentaénoïque (EPA), déjà connus pour leurs bienfaits sur la santé cognitive. Concernant les oméga-3 et le cerveau, l’Inserm précise : « La nutrition est un facteur environnemental majeur qui influence le fonctionnement du cerveau et le comportement à l’âge adulte, longtemps après la fin de la période périnatale. Mais il précise également que « des facteurs de risque nutritionnels de maladies neuropsychiatriques » ont été identifiés et que des troubles du comportement peuvent être associés à une carence en oméga-3. Quel que soit votre choix, vous devriez manger du poisson plus souvent.
Cinq poissons à manger régulièrement
Hareng : très riche en oméga-3, ce poisson a aussi l’avantage d’être parmi les moins contaminés en métaux lourds car il se situe en bout de chaîne alimentaire. Le Département de l’Agriculture des États-Unis (USDA) estime que pour 100 grammes, vous obtiendrez 909 milligrammes d’EPA et 1 100 milligrammes de DHA.
Maquereau : très riche en DHA et EPA, même le Département de l’Agriculture des États-Unis (USDA) estime que 100 grammes de celui-ci apporteront 898 milligrammes d’EPA et 1 400 milligrammes de DHA.
Saumon : ce dernier propose 862 mg d’EPA et 1 100 mg de DHA pour 100 grammes consommés.
Sardines : Des niveaux plus faibles, mais toujours bénéfiques : 473 mg d’EPA et 509 mg de DHA, toujours selon l’USDA.
Thon : Ici aussi, il y a moins d’EPA (25 mg) et de DHA (197 mg), mais il est très facile à obtenir et à entretenir à la maison, il figure donc sur la liste recommandée par les scientifiques.
Source : Inserm, Avancées de la recherche sur l’alimentation et la nutrition