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Un Américain se demande souvent comment est appelé ce « jus de betterave sanglant » dans lequel est trempé son morceau de légume de bœuf. Mais en France, le gouvernement a pris la décision de limiter la désignation des produits dérivés de plantes commercialisables. Cette initiative fait suite à une augmentation de la demande d’imitations de viande, qui répond à la recherche mondiale d’une alimentation plus saine et respectueuse de l’environnement. Vingt et un termes ont été interdits pour les produits sans viande, notamment les termes « rôtis », « viande » et « filet », après plusieurs années de combat mené par des éleveurs français.
Les partisans de l’interdiction estiment que l’utilisation de termes tels que « rôtis » pourrait tromper les consommateurs, tandis que les opposants réfutent cet argument, affirmant que les adjectifs tels que « légume » ne laissent aucun doute sur la nature du produit. Ils soulignent également que ces nouvelles règles ne s’appliquent qu’aux produits fabriqués en France et risquent de renforcer la concurrence étrangère.
Cependant, la guerre des mots est loin d’être terminée, comme le souligne la journaliste Kow Eve. Ce n’est pas seulement en France que cela se produit, ni seulement pour la viande. Dans toute l’Union européenne, des termes tels que « lait », « beurre » ou « yaourt » ne peuvent plus être utilisés pour désigner des substituts du lait, même s’ils sont étiquetés « à base de plantes » ou « végétalien ». Dans d’autres pays, l’approche est différente, comme au Japon, où l’utilisation des termes « viande », « œufs » ou « lait » est autorisée, à condition d’informer les consommateurs que le produit est très différent des produits d’origine animale.
En somme, même si la France est en train de changer sa façon de nommer les produits dérivés de plantes, le débat est mondial et ne fait que commencer.