Vidéo L’explosion du nombre de centres de santé communautaire a-t-elle été suffisamment régulée ? Deux anciens ministres de la Santé esquissent les prémices d’un « mea culpa » dans « Enquêtes complémentaires »

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Depuis 2009 jusqu’en 2023, l’ouverture d’un centre de santé en France ne nécessite pas d’autorisation préalable dans le but de lutter contre les déserts médicaux et d’améliorer l’offre de services. Malgré cela, deux anciens ministres de la Santé, Roselyne Bachelot et Agnès Buzyn, ont été interrogés dans « Enquêtes complémentaires » sur leur décision de libéraliser le secteur, créant ainsi une explosion de nouvelles installations. Le président de l’association des patients victimes du centre dentaire, Abdel Aouacheria, estime que la loi Bachelot de 2009 a joué un rôle majeur dans la déviation du système et a appelé à une meilleure régulation du secteur.

Alors qu’en 2009, les centres de santé devaient être des associations à but non lucratif, en 2018, Agnès Buzyn a ouvert le secteur au secteur privé rentable sans exiger d’autorisations préalables pour l’ouverture des centres de santé. Devant cette décision, de nombreuses violations et fraudes ont été constatées. En 2023, le législateur a donc rétabli l’obligation d’agrément pour les centres de soins dentaires et ophtalmologiques.

En somme, le nombre de centres de santé en France a explosé pour atteindre 2 830 en 2022. Face à cette situation, les deux anciens ministres ont admis qu’il serait certainement judicieux de mieux soutenir la construction de nouveaux centres de santé tout en prônant pour une meilleure régulation du secteur.

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