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Le Préfet de Haute-Marne a convié onze femmes à sa table vendredi matin pour célébrer leurs vies et leurs parcours différents, tous marqués par leur engagement et leur détermination. Pour honorer la journée internationale des droits des femmes, Régine Pam a organisé un petit-déjeuner entre femmes. Ce n’est pas une invitation hebdomadaire pour ces femmes à la table des représentants de l’État. Les femmes invitées étaient composées d’agricultrices, de psychiatres, de majors de gendarmerie, de brigadiers de la police nationale formés aux massacres, de colonels de pompiers à la retraite, de chefs d’entreprise, de bénévoles sociaux, etc. Il y avait Sandra, Angélique, Sabrina, Manon, Julie, Stéphanie, Marie-Laure et trois Célines.
Régine Pam, qui est elle-même une préfète rare en France, où leur nomination a été autorisée qu’en 1981, a plaisanté en rappelant que la loi interdisant le port de pantalons aux femmes n’a été abrogée qu’en 2013 ! Heureusement, le texte obsolète, mais non abrogé, n’a pas été utilisé depuis longtemps. « Je veux profiter de cette rencontre comme un signe d’engagement, partager avec vous votre parcours de femme et faire de nouveaux pas vers l’égalité car le combat pour l’égalité doit continuer à avancer », souligne Régine Pam, en ouverture à un échange 100% féminin, mais pas féministe. Bien que chacune dans ses propres mots ait souligné qu’elles devaient parfois accepter des défis de légitimité.
Régine Pam a brièvement évoqué son parcours, pas commun non plus, puisqu’elle était enseignante avant de devenir ingénieur puis préfète. Le colonel Joëlle Michel, deuxième femme à devenir pompier professionnel en France, a décrit des défis tels que l’obtention d’une formation de plongée de la sécurité civile. Derrière la sagesse du colonel, on imagine aisément les montagnes qu’elle a dû déplacer.
Manon Brasseur, déléguée départementale aux droits des femmes et à l’égalité, a fourni quelques chiffres montrant les progrès encore à faire en matière d’égalité et d’émancipation des femmes en Haute-Marne. Selon l’Insee, 32 % des femmes en Haute-Marne ne sont pas diplômées, et seulement 3 % des managers du département sont des femmes.
Malgré les inquiétudes pour l’avenir, plusieurs femmes présentes sont satisfaites de leur choix professionnel. Les deux agriculteurs, l’un à Serqueux, l’autre à Genrupt, ont confiance dans leurs choix de vie et soulignent qu’actuellement en Haute-Marne, un quart des exploitations sont exploitées par des femmes. Ces femmes étaient optimistes pour l’avenir de la lutte des femmes, mais elles sont conscientes qu’il reste encore du chemin à parcourir.