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Quels sont les avantages et les particularités de ce deuxième vaccin ?
Le zona est une maladie fréquente caractérisée par l’apparition de pustules, de fièvre et de douleurs telles que des décharges électriques et des brûlures. Si la forme bénigne peut disparaître en deux semaines, dans certains cas, la maladie évolue en douleurs neuropathiques, appelées post-herpétiques, qui peuvent durer des mois, voire des années, et être très invalidantes.
Depuis 2013, un vaccin appelé Zostavax est recommandé aux Français âgés de 65 à 74 ans. Cependant, un nouveau vaccin, appelé Shingrix, a reçu des autorisations de distribution en 2018. Après avoir analysé toutes les données sur les deux vaccins, la Haute autorité de santé (HAS) recommande maintenant d’utiliser ce deuxième vaccin. “À l’issue de cette évaluation, ils ont recommandé la vaccination contre le zona avec le vaccin Shingrix pour les personnes âgées de 18 ans et plus dont le système immunitaire est affaibli, ainsi que pour toutes les personnes âgées de 65 ans et plus, notamment avec le vaccin Zostavax”, a déclaré la HAS dans un communiqué. Pourquoi ? Parce qu’il est bien plus efficace que le premier vaccin. En effet, il a permis de prévenir l’apparition du zona chez près de 80 % des personnes vaccinées, contre 45,9 % avec Zostavax. Autre avantage de taille : le vaccin Shingrix s’est également révélé plus efficace pour réduire les douleurs post-herpétiques (87 %) que le vaccin Zostavax (66 %).
Troisième avantage : Shingrix permet de protéger les personnes dont le système immunitaire est affaibli, contre le zona, ce qui n’est pas le cas de Zostavax. Enfin, ce vaccin est aussi sûr que le premier : « il n’y a pas de différence statistiquement significative entre ces vaccins concernant les effets secondaires graves après vaccination », assure la HAS.
Il y a une autre différence : si une injection suffit pour Zostavax, deux injections sont nécessaires pour Shingrix, qui doivent être espacées de deux mois (jusqu’à six mois si nécessaire).
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Sera-t-il remboursé ?
Il s’agit donc d’une arme beaucoup plus efficace pour prévenir une maladie qui touche chaque année près de 300 000 personnes, en particulier les personnes âgées. Ces nouvelles recommandations pourraient faire une grande différence pour les soignants et les patients… à condition que ces vaccins soient remboursés. Cependant, ce n’est pas le cas actuellement : si Zostavax bénéficie d’un remboursement jusqu’à 30 %, Shingrix n’en bénéficie pas du tout. De plus, le vaccin reste cher : plus de 100 euros la dose (et deux injections sont nécessaires !). La Commission de transparence et la Commission d’évaluation économique et de santé publique (CEESP) n’ont pas encore décidé concernant le remboursement des frais de ce vaccin et dans quelle mesure. Mais les recommandations de la HAS restent une première étape importante vers un éventuel remboursement d’ici quelques semaines ou mois.
Un argument de poids pour accroître la prévention ?
Reste à savoir si ces nouvelles recommandations changeront la donne concernant les chiffres de vaccination. À l’heure actuelle, peu de personnes âgées connaissent ce vaccin et se protègent ainsi contre le zona. Selon un rapport de l’Académie de médecine, qui appelle d’ici janvier 2024 à augmenter la couverture vaccinale des plus de 65 ans, en moyenne seulement 5 % des personnes âgées sont vaccinées contre le zona chaque année.
La HAS souligne qu’en proposant ce vaccin aux personnes âgées de 65 ans et plus, elle permet d’avoir un « schéma vaccinal simple et facile à lire, condition nécessaire pour augmenter la couverture vaccinale. D’autres vaccinations sont en effet recommandées pour les personnes en dessous de cet âge : rappel contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite à 65 ans, vaccination annuelle contre la grippe et le Covid-19 pour les personnes de 65 ans et plus. Précision importante : comme pour Zostavax, le vaccin Shingrix peut être administré en même temps que les autres vaccins, mais sur un site d’injection différent.
sur le nouveau vaccin Shingrix, plus efficace, qui est désormais recommandé