En février, le Parlement a rejeté un projet de loi proposant deux jours de congé menstruel pour les femmes qui souffrent de règles douloureuses et invalidantes. Cependant, l’Eurométropole de Strasbourg souhaite introduire un congé de maladie gynécologique pour les femmes, dépassant ainsi cette proposition et offrant une réponse plus globale à cette problématique.
L’Eurométropole de Strasbourg veut prendre en compte les souffrances liées aux menstruations et autres pathologies gynécologiques, telles que l’endométriose et la ménopause, en créant un congé de maladie spécifique qui serait effectif dès la fin 2024.
Contrairement à l’initiative nationale proposant un congé menstruel de deux jours, le projet strasbourgeois va plus loin. Les agences métropolitaines auront la possibilité d’obtenir des améliorations sur le lieu de travail, des horaires de travail adaptés et davantage d’options de travail à distance pour résoudre les problèmes liés aux menstruations et autres pathologies gynécologiques.
Si cela ne suffit pas, les femmes auront également la possibilité de prendre un congé médical gynécologique d’une durée de deux ans sur présentation d’un certificat médical de leur gynécologue ou sage-femme. Ils peuvent bénéficier de 13 jours par an, avec la possibilité de cumuler au maximum trois jours consécutifs. Les femmes ne perdront pas de salaire si elles sont malades, car il n’y a pas de jours d’attente.
Le projet a également pour objectif d’intégrer des mesures pour améliorer l’environnement de travail des femmes, telles que l’adaptation des espaces de repos, des toilettes à proximité et la mise à disposition de bouillottes. L’objectif est de lever le tabou lié aux menstruations et à la ménopause en offrant un soutien complet aux femmes dans leur environnement de travail.
Bien que ce projet ne soit pas encore adopté, les responsables ont salué la volonté de mieux prendre en compte la santé des femmes et de réduire l’écart entre les hommes et les femmes sur le lieu de travail. Cependant, il est crucial de considérer également la question du secret médical et les risques de discrimination à l’égard des femmes dans leur évolution de carrière.