Surveiller la qualité de l’air pour améliorer la santé des citoyens

Depuis 2015, Antony (Hauts-de-Seine, 64 000 habitants) met en place un système de surveillance et d’analyse de la qualité de l’air qui continue d’évoluer. Les installations de biosurveillance de l’air ont été les premières à être installées dans la ville. Plus de 70 biostations, composées de plantes standardisées par l’Afnor, réparties dans toute la région, indiquent les origines des polluants dangereux pour la santé et les seuils d’alerte. Grâce à la phytoremédiation, ces stations réduisent certains polluants en absorbant des contaminants spécifiques aux plantes sélectionnées.

Le Laboratoire Central Préfectoral de Police (LCPP) réalise également régulièrement des campagnes de mesures et la ville multiplie les activités pédagogiques pour informer et impliquer les citoyens dans la démarche. Des expositions environnementales sont organisées pour sensibiliser tous les publics, des écoles aux seniors, sur les pollutions chimiques, acoustiques, de l’eau et des sols, les perturbateurs endocriniens, les allergènes et les moisissures, ainsi que sur les insectes nuisibles.

Depuis 2020, l’application Caeli et l’application nationale LivePollen, connectées à 16 capteurs de qualité de l’air et 4 capteurs de pollen, fournissent des informations en temps réel sur la qualité de l’air et la présence d’allergènes aux citoyens. Plus de 750 personnes utilisent Caeli, qui reçoit plus de 200 visites par semaine.

La ville souhaite continuer d’innover en consacrant une grande partie de ses efforts à la santé et à l’environnement. Elle étudie l’impact d’une approche globale de la consommation d’antihistaminiques et envisage d’équiper des parcmètres de capteurs pour mesurer les polluants persistants au niveau du sol. La ville envisage également de créer un système pilote pour surveiller des polluants spécifiques et du dioxyde de carbone stocké grâce au nettoyage par micro-algues autour des stations de stationnement.

L’écotoxicologie, qui étudie l’impact des substances toxiques sur le milieu vivant, inclut la biosurveillance active. Cette dernière consiste à introduire des organismes cultivés dans des sites de recherche dans des conditions contrôlées pour évaluer leur réponse aux contaminants. La phytoremédiation est une technologie qui utilise le métabolisme des plantes pour concentrer, dégrader, stabiliser ou évaporer les polluants.

Le budget du projet s’élève à plus de 80 000 euros et implique de nombreux partenaires, notamment le service de communication, les services techniques, les services des activités économiques ainsi que des laboratoires et entreprises spécialisés. Le contact pour ce projet est John Vouldoukis: [email protected].

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