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La marijuana récréative fait référence à la consommation de cette plante pour le plaisir et non pour soulager des symptômes spécifiques, contrairement à l’usage thérapeutique. Bien que des pays tels que l’Allemagne se dirigent vers une légalisation, la situation en France est encore incertaine. Bien qu’en janvier 2023, le Conseil économique, social et environnemental ait préconisé une commercialisation réglementée de la marijuana, peu de voix se sont fait entendre, pour ou contre la légalisation.
Les adolescents associent souvent des images positives à la marijuana, la décrivant comme « amusante », « conviviale », voire « naturelle ». Pourtant, les preuves scientifiques des risques pour la santé sont de plus en plus nombreuses, notamment chez les jeunes, dont le cerveau n’est pas encore totalement mature. C’est pourquoi de nombreuses personnes informées s’opposent toujours à la légalisation de la marijuana.
L’Académie nationale de médecine a déclaré que ce serait une grave erreur sanitaire d’autoriser cette plante. Le tétrahydrocannabinol (THC), principal élément psychoactif de la marijuana, est toxique pour le corps, causant une augmentation des risques de cancer, de crise cardiaque, de troubles du rythme cardiaque, d’AVC, d’artérite, et plus encore. Les risques psychologiques incluent des troubles cognitifs et anxio-dépressifs, un syndrome d’amotivation, une désinhibition, une induction ou une aggravation de la schizophrénie, entre autres. La marijuana a également un impact sur la grossesse et la progéniture, ainsi que des modifications épigénétiques.
Étant donné que l’interdiction en France n’a pas empêché son utilisation, cela a créé un marché criminel, des produits contrefaits et marginalisé les consommateurs. Par conséquent, de plus en plus de pays réglementent la production, la distribution et l’usage de marijuana à des fins récréatives. En France, entre les expérimentations thérapeutiques de la marijuana et l’autorisation du cannabis « light » (CBD), certaines personnes estiment que la légalisation est déjà en cours. Si tel est le cas, il serait judicieux d’envisager des solutions alliant la logique de marché et l’intérêt de la santé publique.