La DGCCRF a annoncé que l’emballage et la notice d’utilisation du produit doivent contenir des informations importantes pour les consommateurs. Ceci comprend une liste complète des composants, avec des détails exacts sur les matériaux et ingrédients utilisés dans la fabrication de ce produit. De plus, les fabricants doivent fournir des instructions détaillées à ce sujet, ainsi que des informations sur les effets secondaires possibles, y compris le syndrome de choc toxique menstruel (SCT).
Cette action vise à renforcer la transparence et informer les utilisateurs sur la composition des produits qu’ils utilisent chaque mois. Il vise également à prévenir les risques sanitaires liés à l’utilisation de substances toxiques dans les produits d’hygiène menstruelle. Le SCT la menstruation est une maladie potentiellement grave causée par la libération dans le sang d’une toxine bactérienne, TSST-1, produite par certaines souches de staphylocoques. Ce syndrome peut provoquer une fièvre élevée, des symptômes pseudo-grippaux, des éruptions cutanées et, dans les cas plus graves, des complications potentiellement mortelles.
Cette initiative fait suite à un rapport parlementaire de février 2020 qui recommande de mentionner les substances toxiques sur les emballages des produits d’hygiène menstruelle. La DGCCRF souligne l’importance de l’information sur la composition et l’utilisation appropriée de ces produits pour la prévention des SCT et d’autres risques pour la santé.
La marque Procter & Gamble, qui commercialise les tampons Tampax, a pris des mesures pour indiquer la composition de ses produits en réponse à une pétition signée en 2015 par plus de 300 000 personnes. L’élaboration de ce règlement vise à assurer une protection maximale aux consommateurs.
Ce décret entrera en vigueur le 1er avril avec une période de transition jusqu’au 31 décembre pour permettre la vente des actions existantes conformément à la nouvelle réglementation.