En Nouvelle-Calédonie, le gouvernement a organisé un événement sur la santé des femmes au Mont-Dore à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Cette semaine, nous abordons différents sujets liés aux droits des femmes, en commençant par l’endométriose et le concept innovant de patientes expertes.
L’endométriose est une maladie peu connue, parfois difficile à évoquer pour certaines femmes. Elle se caractérise par la présence de tissus semblables à l’endomètre à l’extérieur de la cavité utérine, provoquant des douleurs parfois insupportables lors des règles ou des rapports sexuels, ainsi que des symptômes variés tels que des douleurs digestives ou des problèmes urinaires. Cette maladie est également une cause majeure d’infertilité chez les femmes, touchant environ 180 millions de femmes dans le monde.
Il n’existe actuellement aucun traitement curatif pour l’endométriose : les options thérapeutiques existantes se limitent au traitement de la douleur et de l’infertilité. De plus, le diagnostic peut prendre du temps et coûter cher, ce qui peut mener les femmes calédoniennes concernées à se sentir isolées. C’est pourquoi le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a invité des patientes expertes à s’exprimer sur leur expérience avec cette maladie, dans le but de sensibiliser les jeunes générations dès le collège.
Les patientes expertes sont des personnes souffrant de maladies chroniques qui choisissent de s’engager auprès d’autres patients en animant des ateliers et des réunions, basés sur leur expérience et leur témoignage. Cette initiative, apparue en France il y a 4 à 5 ans, est désormais considérée comme un métier à part entière. Pour cette journée internationale des droits des femmes, le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a invité Véronique Pereira de l’association ENDOmind, une patiente experte, à rencontrer des collégiens et lycéens pour répondre à leurs questions sur l’endométriose.
Selon Véronique Pereira, il est important d’alerter les jeunes générations sur l’existence de cette maladie, afin de favoriser la compréhension et la bienveillance vis-à-vis des malades. Elle a également présenté des outils en ligne pour informer le grand