Les tampons, les serviettes hygiéniques, les culottes menstruelles, les coupes menstruelles, etc. Il y a de plus en plus d’alternatives pour les femmes pendant leurs règles. Une femme utilise entre 6 000 et 13 000 produits de protection intime à usage unique au cours de sa vie. À partir du 1er avril 2021, beaucoup de choses vont changer. À cette date, la Décision de Garantie prendra effet pour fournir de meilleures informations concernant la composition et les risques liés à l’utilisation des produits de protection intime féminine.
Comme l’explique la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF), ces informations visent à accroître la transparence de ces produits et d’informer les utilisateurs des risques potentiels. Aujourd’hui, plus de 2,8 milliards de produits de protection intime, dont près de 2 millions de culottes menstruelles, sont vendus chaque année en France. Les détails de la composition devraient mieux lutter contre le risque de syndrome de choc toxique.
Quelles informations sont requises ?
Dans le détail, trois catégories d’informations sur les emballages seront évoquées. Tout d’abord, le fabricant doit mentionner la liste des composants. Par exemple, pour les articles textiles comme les culottes menstruelles, “cette liste doit être conforme à la législation européenne harmonisée mettant en œuvre les règles d’affichage de la composition des produits textiles) et, pour chaque produit, le détail des matières et ingrédients qu’il contient”.
Ensuite, le décret exige cette mention conditions et précautions d’emploi. Enfin, “les effets secondaires possibles (irritation, intolérance, allergies, microtraumatismes) ou plus graves comme le syndrome de choc toxique menstruel” doivent également être mentionnés sur l’emballage.
Comme le détermine la DGCCRF, ces informations doivent également être enregistrées lors de ventes à distance ou de distributions individuelles (par exemple via des distributeurs dans les toilettes, lors d’un don, etc.). “Dans le cadre de sa mission de protection de l’économie de consommation, la DGCCRF sera vigilante sur la bonne application de ce système dans l’étiquetage des produits associés. Les consommateurs sont invités à signaler sur le site ou l’application Signal Conso, tout problème de consommation notamment en ce qui concerne l’affichage d’informations sur les produits de protection intime.