Le Pays de Ploërmel a organisé la signature du conseil local de santé mentale le mercredi après-midi au cinéma Quai 56 à Guer. Malgré le manque de glamour du sigle “CLS, CLSM, PTSM, ARS…”, cet outil est de plus en plus important dans une société fragilisée. Même le directeur du Service régional de santé a participé à la signature. En France, la santé mentale se dégrade continuellement, surtout chez les jeunes, avec 25% ou même 38% souffrant de troubles. La crise sanitaire du COVID a accéléré cette situation, qui est un problème majeur dans un contexte géopolitique et économique peu optimiste.
Le Pays de Ploërmel dispose déjà d’un contrat local de santé, mais le CLSM rassemble les acteurs de terrain pour coordonner leurs actions et créer une synergie en vue d’améliorer la santé mentale des citoyens via GEM la vie (Groupement d’entraide GEM La Vie) à Ploërmel. Le développement des CLSM s’inscrit dans la politique de santé publique, en particulier dans la loi du 26 janvier 2016 pour moderniser le système de santé, afin de définir leur rôle dans la mise en œuvre du Projet Territorial de Santé Mentale (PTSM).
Plusieurs personnalités sont intervenues pour expliquer les objectifs de ce conseil local et les espoirs qu’il porte: Gaëlle Stricot-Berthevas, présidente du PETR Pays de Ploërmel – Cœur de Bretagne, Thomas Roux, directeur de l’EPSM Saint-Avé, Jean Ravallec, coordinateur du Projet Territorial Santé Mentale Morbihan, Pascal Cobigo, vice-président de GEM La Vie, Ploërmel Elise Noguera, directrice générale de l’ARS Bretagne. Les objectifs du contrat local de santé mentale sont nombreux: effectuer des observations en santé mentale, lutter contre la stigmatisation et la discrimination, permettre l’accès aux soins psychiatriques et assurer leur continuité, promouvoir l’intégration sociale, l’autonomie et la pleine citoyenneté des utilisateurs, et enfin promouvoir la santé mentale.