11 mars 2024
Se faire soigner à domicile, presque comme dans un établissement de santé, est possible. Concrètement, comment ça marche ? Nous avons enregistré les admissions à domicile.
L’hospitalisation à domicile (HAD) assure « des soins médicaux et paramédicaux importants pour une durée limitée (ou) des soins qui ne peuvent être prodigués en ville car trop complexes, trop intenses ou trop techniques », explique Service-Public.fr, le site officiel du gouvernement français. C’est particulièrement vrai pour la chimiothérapie, les traitements de rééducation à domicile pour maladies cardiaques, certains traitements orthopédiques, ou encore les soins palliatifs.
« Toute personne dont la situation clinique le justifie et dont les conditions de vie le permettent est susceptible de se voir proposer un HAD. » a ajouté le ministère de la Santé. Le médecin traitant ou le praticien hospitalier peut orienter le patient vers ce type de soins hospitaliers. “Le consentement du médecin traitant est nécessaire et donc toujours demandé, car pendant sa présence à l’HAD, il assume la responsabilité médicale du traitement, en collaboration, si nécessaire, avec ses confrères spécialistes”, continuer le ministère.
Eviter l’hospitalisation dans les meilleures conditions
Ce mode d’hospitalisation est autorisé sur prescription médicale pour tout âge. Cela permet d’éviter une hospitalisation ou parfois simplement de la raccourcir. HAD répond également à la demande croissante du public en matière de soins à domicile. Cela permet d’éviter les déplacements et en même temps de maintenir les activités de la vie quotidienne. Et cela favorise des parcours de soins individualisés.
Remboursée à 80 % par l’Assurance maladie – comme l’hospitalisation classique – est également encadrée. En fait, les entreprises responsables de ce type d’hospitalisation » mener la lutte contre les infections nosocomiales, la lutte contre la douleur, la prévention des risques »a noté le ministère de la Santé. « Ils sont agréés par la Haute Autorité de Santé (HAS) dans les mêmes conditions que les hôpitaux traditionnels. »
Ils fournissent également des protocoles d’avertissement aux patients concernés en cas de situation d’urgence. Il s’agit au minimum d’une ligne téléphonique d’infirmières disponible 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.
En 2020, 282 formations sanitaires ont mis en œuvre le HAD et 154 000 patients y ont été hospitalisés.
Source : Service-Public.fr, le site officiel du gouvernement français – Ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités – ARS
Écrit par : Dominique Salomon – Edité par : Emmanuel Ducreuzet