L’Hôpital de Jour Ambert est en pleine expansion

À Ambert (Puy-de-Dôme), le service Hôpital de Jour offre une prise en charge pour tous les types de cancer, coordonnée par les oncologues du CHU de Clermont-Ferrand. L’activité de ce service est en croissance rapide.

Les services de l’Hôpital de Jour Ambert connaissent une croissance rapide. Le besoin de lits et de matériel s’est fait sentir. Grâce à l’association Ambert en Rose et à des clubs philanthropiques locaux, les pompes nécessaires aux différentes thérapies peuvent être financées.

« Grâce à la générosité de la famille d’Ambert, avec l’aide des Lions et du Rotary, nous avons pu obtenir neuf pompes », a expliqué Julien Pinot, oncologue présent tous les mercredis à l’hôpital. « Avant, nous devions louer la pompe. »

Cette pompe est indispensable pour la chimiothérapie, l’immunothérapie ou la thérapie ciblée, tous les traitements proposés dans le département d’Ambert.

Julien Pinot est praticien hospitalier en oncologie au CHU de Clermont-Ferrand et exerce également à Thiers et Ambert. Pour lui, il est important de prodiguer ces soins souvent pénibles aux patients pour éviter la fatigue des déplacements.

Le médecin souligne : « Lors de la prise en charge d’un patient, le dossier est discuté de manière multidisciplinaire. Lorsqu’un diagnostic de cancer est posé, un dossier RCP (réunion de concertation pluridisciplinaire) est constitué. À Ambert, nous pouvons traiter tous les types de cancer, sauf lorsque la chimiothérapie et la radiothérapie doivent être réalisées simultanément.”

Julien Pinot ne travaille sur place que le mercredi. Ce jour-là, sous sa responsabilité, les soins sont administrés. Il accepte également des patients en consultation et voit entre vingt et trente patients dans la journée.

« Le reste de la semaine, on fait des endoscopies digestives, des perfusions pour d’autres pathologies que le cancer, ou encore des ponctions d’ascite… On ouvrirait bien de nouveaux lits, mais ce qui nous ralentit, c’est qu’on n’a pas assez d’oncologues ni de personnel formé », explique-t-il.

Actuellement, une infirmière suit une formation IPA (pratique avancée) pour assurer le meilleur suivi du patient, toujours sous la coordination du médecin. « Il y a une augmentation du nombre de cancers », souligne Julien Pinot. « Nous avons diagnostiqué plus tôt, nous avons mieux traité et l’activité a augmenté. »

Les oncologues travaillent en étroite collaboration avec Alexandre Chuffart, médecin généraliste du centre hospitalier, et Céline Preux, médecin de l’équipe d’accompagnement ambulatoire et de soins palliatifs. Ils sont également épaulés par cinq infirmières, quatre infirmières auxiliaires, un ou deux pharmaciens et une assistante en pharmacie.

« Tout le monde doit se coordonner le même jour », déclare Pinot. « Nous pouvons convaincre le public. C’est un petit centre hospitalier, mais les soins sont de qualité. L’équipe est motivée et nous avons des retours très positifs de la part des patients. »

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