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Au sein du centre pénitentiaire surpeuplé de Fresnes dans le Val-de-Marne, se trouve l’hôpital de Fresnes qui accueille des détenus venus de toute la France, y compris de l’étranger. Bien que les infirmières portent des blouses blanches et que l’hôpital soit équipé en matériel médical, tout dans la prison est en sueur – les barreaux des fenêtres, le parloir, la salle de fouille – les clés de prisonniers tintant à la ceinture des gardiens. Parmi les 63 détenus hospitalisés, dont une femme, 29 ont plus de 50 ans et 14 ont plus de 70 ans.
Le sénateur Guy Benarroche (Europe Ecologie Les Verts), qui s’est rendu sur place en février 2024, a déclaré que “le système pénitentiaire français doit être plus humain”. Les élus des Bouches-du-Rhône impliqués dans le dossier pénitentiaire ont également souligné que la population carcérale vieillissait de plus en plus, et que de nombreux détenus souffrent de diverses maladies nécessitant des soins spécialisés, en particulier dans le domaine de la psychiatrie.
Cet établissement est une exception dans le système carcéral français. Il y a 30 ans, les services de santé destinés aux détenus ont été transférés du ministère de la Justice au ministère de la Santé. À Fresnes, un projet de relocalisation des 80 lits existants dans une unité hospitalière interrégionale sécurisée (UHSI) liée à un centre hospitalier universitaire, similaire à huit autres en France, a été évoqué. Le but est de soulager la pression sur l’hôpital de Fresnes et d’améliorer la qualité des soins pour les détenus vieillissants et souffrant de maladies graves.