Les professionnels de santé et les patients s’inquiètent des menaces pesant sur les appareils Azalée. “Nous sommes très inquiets pour l’avenir du système Asalée (action santé en équipe libérale)”, a souligné Sandrine Santoul, militante de “ce système qui garantit un accompagnement personnalisé aux patients souffrant de pathologies chroniques” : sevrage tabagique, prise en charge du diabète, des maladies cardiovasculaires, bronchopneumopathie chronique obstructive (MPOC), asthme, troubles du sommeil, identification des troubles cognitifs, accompagnement des enfants et adolescents en surpoids, etc.
Les thérapeutes Monein étaient au cœur d’un rassemblement regroupant plusieurs dizaines d’infirmières, médecins et patients, vendredi 15 mars, à 13 heures, en soutien à Asalee. Des signaux d’alarme, comme l’arrêt du financement de l’EHPAD Asalée, font peser une menace sérieuse sur ce système national – “financé à 95% par la Cnam” – qui compte 2 080 infirmiers et 9 500 médecins – respectivement 36 et 138 dans les Pyrénées-Atlantiques.
« Ce concept de rapprochement médecins et infirmiers a été créé par un médecin qui constatait que lors des consultations, il n’avait pas le temps d’apporter suffisamment d’accompagnement, de conseil et d’adaptation au mode de vie du patient », développe Sandrine Santoul qui considère Asalée comme « une amélioration » soins hospitaliers.
Les résultats des négociations entre l’Asalee et la Cnam seront annoncés ce lundi 18 mars, avec les modalités d’éventuelles nouvelles actions. Les professionnels de la santé et les patients concernés espèrent que le financement continuera à être assuré pour le système Asalée qui a apporté une aide précieuse à de nombreuses personnes souffrant de pathologies chroniques.