le parfait réflexe à avoir si vous vous perdez

Randonnée en raquettes, à ski ou ski alpin hors-piste… La préparation d’une journée en montagne commence par une consultation matinale de la météo. Est-ce qu’il neige selon les prévisions ? Quelle est la visibilité ? Il est également important de consulter le bulletin d’estimation du risque d’avalanche (BERA) réalisé par Météo France. Il comporte 5 niveaux de risque, le dernier étant le plus élevé.

“PROPRE” à partir de 16 heures, on ne sortait plus. C’est ce qu’a indiqué Sandrine Gioani, assistante responsable des pistes des Arcs qui a souligné l’importance de demander conseil à des professionnels comme les pisteurs et les secouristes. Ils connaissent la région par cœur et effectuent régulièrement des relevés du manteau neigeux pour évaluer sa stabilité ainsi que le niveau de risque d’avalanche.

La sécurité doit être prioritaire lorsque vous préparez votre sac à dos. Il devrait idéalement inclure un détecteur de victimes d’avalanche (DVA) – à condition d’être formé à son utilisation – ainsi qu’une sonde et une pelle si vous devez sauver quelqu’un. Un airbag pourrait également être utile à déclencher en cas d’effondrement du sol. En plus de ces éléments, n’oubliez pas “de vous nourrir, de vous hydrater et de vous protéger”, rappelle Sandrine Gioani, qui recommande également d’emporter des couvertures de survie. “Cela ne prend pas de place et est très efficace. Le temps peut changer rapidement en montagne. Il faut donc toujours avoir de quoi lutter contre le froid”.

En cas de perte, votre téléphone mobile entièrement chargé est un allié précieux, d’autant plus si le réseau ne parvient pas partout. Entre la boussole, les coordonnées GPS et bien sûr le mode secours, les avantages sont nombreux voire vitaux. Vous pouvez également emporter une carte de la région que vous trouverez dans le bureau du guide. Dehors, “le plus important est d’avoir le plus de références possible, pour fournir le plus d’informations possible aux sauveteurs”, a ajouté le professionnel. Scrutez le paysage et souvenez-vous de ce chalet, de la ferme que vous avez traversée ou du sommet d’une certaine forme que vous avez vu dans une autre vallée. Cherchez également un endroit abrité, à l’abri du vent et des intempéries. Finalement, bien sûr, “reste calme”, conclut Sandrine Gioani, professionnelle de la sécurité en montagne.

Source : Entretien avec Sandrine Gioani, 16 février 2024.

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