La jeune génération est en proie à une détresse croissante, comme en témoignent les dernières recherches menées par l’Université de Bordeaux en 2022-2023. Depuis le premier confinement en 2020, les témoignages et les enquêtes ne cessent de souligner la spirale dépressive que vit la société française, en particulier chez les jeunes.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La crise du COVID-19 et les multiples confinements ont eu un impact négatif sur la santé de la société française en général, en particulier celle de la jeune génération. Selon les données de cette recherche, 26 % des étudiants présentaient des symptômes de dépression avant la pandémie. Aujourd’hui, ce chiffre a presque doublé : 4 jeunes sur 10 âgés de 18 à 24 ans souffrent de dépression. Par ailleurs, le nombre d’étudiants présentant des symptômes de dépression est passé de 26 % avant la crise sanitaire à 41 % après la pandémie, selon le même rapport. Leurs pensées suicidaires augmentent également (21 % avant le COVID, 29 % en 2023). Des chiffres encore plus inquiétants montrent que, entre 2019 et 2021, le nombre de jeunes franciliens ayant eu recours à des soins médico-psychologiques en clinique a augmenté de 20 %, +39 % pour les visites aux urgences et +17 % pour les visites à l’hôpital.
Cette pandémie est vraiment quelque chose d’exceptionnel. C’est vrai, la crise sanitaire a mis de nombreuses personnes en danger. 550 000 personnes tomberont dans la pauvreté en 2021 (source – INSEE). D’autres ont du mal à reprendre leur vie sociale d’avant la COVID-19. Cependant, (…)
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