La santé mentale fait peur ? A Nîmes, un psitruck à la rencontre des jeunes pour assurer des consultations

Une idée innovante portée par le CHU et la psychiatre Aurélie Shandrin vise à améliorer l’accès des jeunes aux soins de psychiatrie. Aurélie remarque que malgré l’évolution de la pratique, il y a toujours beaucoup de peur et de tabous autour de la psychiatrie et de la maladie mentale. Ainsi, elle a proposé le projet de “Psytruck”, qui consiste à offrir des consultations directes pour les 16-30 ans dans un van itinérant à l’extérieur de l’hôpital pour dédramatiser le premier contact.

Le projet a été concrétisé grâce à un appel d’offres de la Fondation Hospitalière qui a permis d’acheter deux fourgons. Actuellement, le Psytruck poursuit trois missions : suivre les adolescents sans abri, fournir de l’information et de la prévention en matière de santé mentale et proposer des consultations sans rendez-vous.

Le psychiatre espère que son projet permettra de changer l’image de la psychiatrie et de mieux traiter les jeunes qui souffrent de problèmes mentaux. Deux infirmières et une stagiaire s’occupent de la mission du Psytruck : détecter les symptômes, prévenir les facteurs de risque, conseiller et orienter les patients vers un psychiatre s’ils en ont besoin.

Le Psytruck se déplace dans plusieurs endroits chaque mois, y compris l’Université de Nîmes à Vauban, la faculté de médecine et l’IFMS, en espérant avoir bientôt un accord avec la municipalité pour être installé quelque part dans le centre-ville. En changeant leur manière de travailler, le projet de Psytruck inspire déjà d’autres équipes ailleurs, dans l’addiction.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *