Journée internationale du sommeil : « Un mauvais sommeil n’est pas normal ! » » prévient l’unité de couchage de l’hôpital privé d’Eure-et-Loir

À l’occasion de la Journée internationale du sommeil qui a lieu cette semaine, le vendredi 15 mars 2024, nous avons posé des questions au docteur Rim Savatier, qui dirige l’unité du sommeil à l’hôpital privé d’Eure-et-Loir à Mainvilliers, avec le soutien de deux infirmières.

« J’ai des patients qui me disent : ‘Je vieillis, c’est normal.’ “Je suis fatigué, c’est normal.” Non, le manque de sommeil n’est pas normal ! », prévient le docteur Rim Savatier. Dans l’une des quatre chambres de son unité de couchage (dont une connectée), la vie de ces nuits encerclées est scrutée, vie douloureusement repoussée par les bras de Morphée. Envoyés sur place par le médecin traitant, un spécialiste, pour découvrir ce qui les empêche de dormir.

« Ce trouble n’est souvent que la pointe de l’iceberg », conclut le docteur Rim Savatier. Pour comprendre ce qui se cache derrière, tout commence par une consultation avec un praticien qui plonge dans les profondeurs du sommeil dont certaines personnes sont privées. « Nous fournirons des conseils pour orienter les examens, qui sont réalisés pour la plupart dans les hôpitaux », a expliqué le médecin spécialiste du sommeil qui collabore avec le docteur Tammam Al Jijakli, pneumologue.

Installés dans cette salle, les personnes perdues la nuit subiront une série d’autres examens et d’enregistrements du sommeil pour détecter les apnées du sommeil, déceler le somnambulisme, les mouvements anormaux, vérifier le syndrome des jambes sans repos, ou encore réaliser, dans la journée, des tests de vigilance pour les personnes souffrant de troubles de la vigilance, traitement de l’hypersomnie, chauffeurs professionnels, etc.

Traitement médicamenteux ou machine, soutien psychologique dans certains cas, selon la pathologie, consultations de suivi, ces somnifères fonctionnent et apportent du bien-être au patient. « Dans de nombreux cas, l’insomnie peut être guérie, mais seulement si elle est traitée tôt. L’apnée du sommeil peut être guérie dans certains cas. Là, quand on parle de guérison, c’est quand on arrête tout traitement… ».

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