Le samedi 16 mars 2024, les Services Diocésains Santé-Handicap ont organisé une journée de formation sur les soins palliatifs, accueillant différents militaires de l’hôpital Robert Schuman de Metz. La journée s’est ouverte avec l’assemblée générale de l’association pastorale de santé.
À l’heure où le gouvernement prépare une nouvelle législation concernant la fin de vie, avec un soutien annoncé à un plus grand développement des soins palliatifs, mais aussi à l’intégration de “l’aide médicale à mourir”, le thème qui reste dans la pastorale de la santé est meilleur. connaissance des soins palliatifs et examen plus approfondi des questions de directives anticipées.
Une soixantaine de membres de l’équipe pastorale de santé, ainsi que des bénévoles, étaient présents pour écouter le docteur Thierry Broquart, médecin au service de soins palliatifs de l’hôpital Schuman, membre du groupe Unéos. Il est venu présenter la problématique des soins palliatifs, leur histoire, mais aussi les principaux éléments de la loi de bioéthique Clayes-Léonetti de 2016, accompagné de Marie-Hélène Sapio, directrice des soins et rejoint plus tard par la psychologue exerçant dans ce service Aurélie Tarillon.
Les intervenants expliquent leur mission “soigner, soulager et accompagner jusqu’à la fin de la vie”, même si les raisons du décès sont plus variées que la simple fin de vie. L’équipe multidisciplinaire qui y travaille, secondée par les nombreux bénévoles visiteurs, permet d’apporter un soutien aux malades, en phase curative, en phase palliative et si nécessaire en phase terminale de la vie.
Le docteur Broquart a ensuite détaillé la loi de 2016 visant à respecter la dignité de la personne, pour éviter les entêtements déraisonnables, instaurant un cadre de directives anticipées (visant à recueillir la volonté du patient), émanant de personnes de confiance. Ensuite, différents intervenants ont répondu aux questions des membres présents, sur leurs pratiques médicales, mais aussi sur l’importance du soutien humain jusqu’au bout.
Sur la Moselle, on compte 10 lits de soins palliatifs à l’hôpital Legouest, 10 lits à l’hôpital d’Hayange, ainsi que le service Schuman de 21 lits. En plus de ces lieux privilégiés, des équipes mobiles de soins palliatifs se déplacent également dans d’autres services et aujourd’hui de plus en plus de praticiens se forment à cette culture palliative.
En après-midi, les participants de cette journée ont pu explorer la question des directives anticipées rédigées par les patients. Ils peuvent être annulés et révisés selon le souhait du patient et sans limite de temps. Ceci engage le médecin, sauf si cela est réellement inapproprié.