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Depuis son arrivée à l’Avenue de Ségur il y a un mois, Frédéric Valletoux, le nouveau ministre de la Santé, continue d’adopter le même comportement qu’il avait en tant que président de la Fédération hospitalière de France pendant plus d’une décennie. La franchise et le ton décontracté qu’il maintient lorsqu’il aborde les sujets les plus sensibles, comme il l’a fait lors de son passage au banc de l’Assemblée en tant que représentant de la majorité, est quelque chose qu’il assume pleinement. Lorsqu’on l’a interrogé sur Franceinfo le 8 mars dernier sur les perspectives d’économies pour les malades chroniques parmi les 13 millions de Français souffrant de maladies de longue durée, il a défendu l’ouverture d’une “discussion” de manière décontractée. Cette déclaration pourrait offenser les patients et leurs soignants, ce qu’il sait et il précise qu’il n’est pas question de traiter de manière insuffisante les patients atteints de pathologies chroniques.
Frédéric Valletoux, qui a été plusieurs fois pressenti pour ce poste, a démontré dès le départ ses compétences en matière de gestion de crise, dans les hôpitaux comme en médecine communautaire. Contrairement à certains syndicats, qui demandent un “Plan Marshall” ou une “grande soirée législative”, il n’a pas promis de réforme majeure, mais il s’est montré confiant et a annoncé deux réunions importantes en mai : le Conseil national pour la refondation de la santé mentale et la tenue d’une Conférence pédiatrique, avec le lancement d’un “grand plan pour la santé des enfants” dans le même délai. C’est sur ces aspects que le gouvernement a pris plusieurs engagements.
Sa stratégie consiste à avancer par les voies réglementaires, en accélérant la prise de décisions d’application pour les nombreux appareils qui restent coincés dans les tiroirs du ministère. Il a cité en exemple la réécriture en cours du texte généralisant la pratique de l’interruption volontaire de grossesse instrumentale par les sages-femmes, ainsi que la décision issue de la loi Rist sur la “délégation de fonctions” entre médecins et paramédicaux. Il s’agit d’un levier sur lequel les gouvernements peuvent s’appuyer pour lutter contre les déserts médicaux.
Frédéric Valletoux, sous la tutelle de Catherine Vautrin, chargée de la santé, de l’emploi et des solidarités, a mis en place ses méthodes face à un secteur en crise. Bien qu’il n’ait pas promis de réforme majeure, il a souligné que nous avons besoin d’une transformation qui peut être réalisée par d’autres canaux, notamment grâce aux outils mis à notre disposition.
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