en Lorraine, où en est la prévention du cancer du col de l’utérus ?

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Le cancer du col de l’utérus est le quatrième cancer le plus courant chez les femmes selon l’OMS, touchant près de 3 000 nouvelles femmes chaque année en France. Deux outils efficaces permettent de prévenir ce cancer: la vaccination contre le virus du papillome humain (VPH) chez les adolescents âgés de 11 à 14 ans, ainsi que des contrôles de routine pour détecter les cellules précancéreuses entre 25 et 65 ans.

Depuis 2007, la vaccination est recommandée pour les filles, et depuis 2021, elle est également recommandée pour les garçons. Cependant, entre 41 % et 54 % seulement des adolescentes sont vaccinées en France.

En Meurthe-et-Moselle, 53,5 % des filles auront 16 ans en 2022 et ont été complètement vaccinées contre 36,8 % en 2011. La Moselle a une couverture vaccinale moins bonne en 2022 (41,4 %), derrière la Meuse (48,1 %) et les Vosges (48,2 %).

Il y a eu des progrès au fil des années, mais ce n’est toujours pas suffisant selon Santé Publique Française. Dans la région Grand Est, l’agence régionale de santé (ARS) a lancé depuis octobre 2023 une campagne de vaccination dans les universités avec un schéma en deux doses espacées de 6 mois pour améliorer la couverture vaccinale.

Un autre outil de prévention est le dépistage systématique via frottis tous les 3 ans pour les femmes âgées de 25 à 29 ans et un test du virus HPV à haut risque tous les 5 ans entre 30 et 65 ans. Les femmes âgées de 25 à 29 ans sont les plus dépistées, mais la proportion de femmes dépistées diminue à mesure qu’elles vieillissent.

Ainsi, ces mesures préventives ont permis de réduire le nombre de nouveaux cas de 3 990 en 1990 à 2 920 en 2018 selon Santé Publique France. Néanmoins, en Lorraine, la Meuse présente un léger excès d’incidence par rapport à la moyenne nationale, avec 7 nouveaux cas, alors que cette incidence diminue à 6 en Meurthe-et-Moselle.

Plus d’une femme sur deux bénéficie d’un contrôle régulier entre 25 et 54 ans, mais cette proportion diminue chez les femmes de 60 à 65 ans. Il est donc important d’améliorer la couverture vaccinale et le dépistage chez les femmes de tous les âges pour prévenir le cancer du col de l’utérus.

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