Si le Covid-19 continue de circuler dans le monde et en France, les derniers indicateurs sont en baisse selon le dernier bulletin de Santé Publique France. Cependant, la pandémie n’est pas terminée car le virus continue de tuer. Au niveau international, « environ 10 000 décès par mois » sont toujours enregistrés, selon le Dr Maria Van Kerkhove de l’OMS. De plus, plus de 7 millions de personnes sont décédées du Covid-19 en 2023. En France, bien que la circulation du virus diminue, elle est toujours considérée comme « modérée » par Santé Publique française.
Le dernier rapport de Santé Publique France en date du 13 mars 2024 montre que le syndrome Covid-19 et les indicateurs virologiques sont à des niveaux faibles dans toutes les tranches d’âge. Les taux de positivité diminuent dans les villes et dans les hôpitaux. Dans les eaux usées, la détection du SARS-CoV-2 est également à un niveau très faible.
Le nombre d’actes suspects Covid et le nombre d’actes réalisés parmi l’ensemble des actes SOS Médecins sont stables dans toutes les tranches d’âge, dans le secteur de la médecine communautaire. La tranche d’âge des 65 ans et plus et celle des 15-64 ans ont la plus forte proportion de suspects de Covid-19, respectivement avec 40 actions ou 0,4 % et 183 actions ou 0,4 %.
Dans les hôpitaux, le nombre de visites aux urgences pour suspicion de Covid était de 287, soit 0,1 % du total des visites. Le nombre d’hospitalisations était de 133, soit 0,2 % de toutes les hospitalisations. La proportion de cas de Covid-19 dans l’ensemble des hospitalisations a diminué ou est restée stable dans toutes les tranches d’âge. Le virus a été mentionné dans 0,6 % des 5 591 décès signalés au cours de la période d’étude. En une semaine, plus de 30 personnes sont mortes du Covid en France.
Le sous-variant JN.1 du Covid-19 est majoritaire en France depuis plusieurs semaines. Cette souche, dérivée de la famille Omicron, représente plus de 70 % des contaminations virales en France, selon les données de Santé Publique France. Détectée pour la première fois en France l’été dernier, cette souche est responsable de la poussée épidémiologique survenue dans de nombreux pays européens fin 2023.