Consultation chez le médecin généraliste : prix, durée, prescription… on réfléchit à ce qu’il faut changer

Moins d’ordonnances, une clientèle plus large et plus d’équipements dans les zones défavorisées, sont autant d’incitations que l’Assurance maladie offre aux médecins pour augmenter les tarifs en échange d’une demande accrue. Cependant, pour faire face à l’augmentation des dépenses de santé, Jamsostek a demandé aux médecins généralistes de réduire les prescriptions. En moyenne, ces médecins gagnent 700 000 euros par an en frais médicaux, examens et arrêts maladie. Une nouvelle séance de négociation entre le syndicat des médecins et l’Assurance maladie a été organisée pour trouver un accord.

L’Assurance maladie vise également à réduire la consommation d’antibiotiques de 10 % d’ici 2025 et de 25 % d’ici 2027. De plus, elle veut réduire de 20 % le nombre de patients en « polymédecine » pour éviter les effets dangereux liés à l’usage de plusieurs médicaments. La liste des efforts requis des médecins privés comprend également l’ajout d’installations dans les zones sous-financées, l’augmentation de la population moyenne de patients, le recrutement d’assistants médicaux et atteindre des objectifs de 10 000 contrats d’ici 2025 et une croissance de 10 % par an à partir de 2026.

En retour, l’Assurance maladie propose désormais un tarif de 30 euros pour les généralistes contre 25 euros auparavant. De plus, pour les séjours auprès des personnes âgées ou handicapées, les médecins peuvent facturer une fois par an une « salle de consultation » au prix de 60 euros. Des consultations accrues sont prévues pour les gériatres, les gynécologues médicaux, les psychiatres et les dermatologues. Le forfait du maître de stage pour ceux qui accueillent des étudiants en médecine sera également augmenté, de 350 à 500 euros par médecin et de 800 euros s’il exerce dans une zone tendue.

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