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1. Les premières mutuelles apparaissent dans l’Antiquité
Le principe de la solidarité financière partagée face aux aléas de la vie est encore d’actualité aujourd’hui. Selon les historiens, les premières mutuelles sont apparues il y a très longtemps, notamment en Égypte, où des corporations d’artisans, comme les tailleurs de pierre, ont créé des “fonds de fraternité” pour aider financièrement ceux qui ne pouvaient plus travailler à cause d’un accident, d’une maladie ou d’un décès.
C’est en France au Moyen Âge (au XVIIe siècle) que la mutualité s’est ancrée. À cette époque, l’artisanat a commencé à s’organiser en corporations, confréries et amitiés. En plus de transmettre leurs savoirs et d’organiser leur commerce, ces groupes ont créé un système de solidarité en mettant en place des fonds de secours alimentés par les membres individuels pour aider les personnes touchées par un accident. À la fin du XVIIIe siècle, le mouvement mutualiste compte une cinquantaine de groupes.
Mais tout change pendant la révolution: la loi interdit désormais toute association professionnelle, supprimant les confréries, les entreprises et par extension, les mutuelles. L’État se croyait capable de confier aux aides versées en cas de besoin. Mais le projet a échoué et des sociétés mixtes illégales sont apparues, débordant même sur le monde du travail en plein essor. L’État a cessé de les poursuivre, mais a limité leur influence et leurs activités et maintenu une zone grise.
En 1852, Napoléon III publie un édit pour organiser le mouvement mutualiste. Il accorde un statut et des avantages matériels et financiers aux mutualistes, en échange d’un contrôle accru. Leurs présidents étaient désormais nommés par les préfets ou l’empereur et devaient rendre compte chaque année de leurs activités.
Quelques décennies plus tard, en 1898, les lois s’assouplissent: la Charte des mutuelles reconnaît désormais la spécificité des groupes mutualistes français et leur donne plus de liberté.
2. Ne pas confondre mutuelle et complémentaire santé
Jusqu’à la fin des « Trente Glorieuses », période de prospérité économique et de plein emploi, seules les mutuelles étaient autorisées à proposer des systèmes de santé supplémentaires. Les mutuelles sont des organisations à but non lucratif, qui ne versent pas de dividendes et dont tous les bénéfices sont investis au profit de leurs membres. Elles sont régies par le Code de la Mutuelle et administrées par des administrateurs bénévoles, élus par les adhérents. Elles s’appuient également sur les principes de solidarité et de non-discrimination fondée sur l’âge ou l’état de santé, avec des tarifs fixes.
Mais depuis les années 1970, sous direction européenne, le marché s’ouvre progressivement à la concurrence et aux acteurs privés : les compagnies d’assurance ou les prestataires de soins, adhérant à une logique commerciale et visant à réaliser du profit, peuvent désormais proposer des offres complémentaires de santé. Le montant final de la contribution est souvent indexé sur un niveau de « risque », les clients étant soumis à un questionnaire concernant leur âge, leur état de santé ou d’éventuelles pathologies.
Toutes les mutuelles sont des complémentaires santé, mais toutes les complémentaires santé ne sont pas des mutuelles. Ce dernier ne représente que la moitié des contrats en France. Elles commencent à perdre leur identité : au fur et à mesure de l’évolution de la législation, les obstacles se sont accumulés sur les mutuelles, qui sont désormais soumises à l’impôt sur les sociétés comme les sociétés traditionnelles ou aux mêmes impôts que les compagnies d’assurance commerciales. En 1950, il y avait 15 000 mutuelles; en 2020, il ne reste plus que 369 communautés qui s’appuient sur le Code de la Mutualité.
3. Plusieurs options s’offrent à vous, même si vous êtes salarié du privé
Le grand nombre de compléments de santé sur le marché vous permet de choisir la solution qui vous convient le mieux, que ce soit en termes de coût, de niveau de remboursement, général ou spécifique ou encore le modèle (à but lucratif ou non) que vous préférez. Ce choix est possible même si l’assurance complémentaire que vous possédez actuellement appartient à votre entreprise.
Depuis le 1er janvier 2016, tous les salariés du secteur privé bénéficient automatiquement d’une complémentaire santé par l’intermédiaire de leur entreprise. Les employeurs, autres que les entrepreneurs individuels, sont en effet obligés de choisir la négociation collective et d’accorder des avantages à tous leurs salariés, en prenant en charge 50 % du montant des cotisations.
Toutefois, si le supplément sélectionné ne vous convient pas, deux options s’offrent à vous :
- Si vous êtes en couple, vous pouvez demander l’accès à l’assurance complémentaire de votre partenaire.
- Dans le cas contraire (ou si l’assurance complémentaire de votre partenaire ne vous satisfait pas trop non), vous pouvez choisir vous-même une assurance complémentaire individuelle. Cette solution risque toutefois de vous coûter plus cher.
A noter également : à compter du 1er décembre 2020, vous pourrez changer de complémentaire santé quand vous le souhaitez, sans justification et sans frais, après un an d’engagement.
4. Les coûts et les garanties varient (fortement) selon l’offre
Selon une étude de Harris Interactive, plus d’un bénéficiaire sur trois (34 %) déclare ne pas comprendre exactement ce qu’il paie pour une assurance maladie complémentaire