Au bord de la Saône-et-Loire, sur une exploitation de 280 hectares, entourée de champs à perte de vue, cinq millions de yaourts sont produits chaque année. Bienvenue à la ferme Désiris, exploitée par deux frères, Bertrand et Fabien Landré. Un défi de taille auquel ils ont dû faire face il y a dix ans après avoir succédé à leurs parents, producteurs de lait et de céréales. « Pour deux couples, le lait représentait trop de travail, nous avons donc cherché quelque chose qui pourrait mieux valoriser nos activités. » Les frères se sont tournés vers le yaourt, plus facile à réaliser que le fromage cuit par exemple. “Ce qui me plaît, c’est que le yaourt peut être consommé le lendemain de sa fabrication, on ressent les bienfaits immédiatement”, souligne Bertrand Landré.
Ensemble, ils créent le premier atelier de production à faible investissement,…