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Le gouvernement a annoncé en décembre 2023 son intention de tester la dématérialisation des instructions de médicaments ainsi que leur disponibilité via des codes QR. Les ministres Agnès Firmin Le Bodo (chargée de l’organisation territoriale et des professions de santé), Roland Lescure (industrie) et Stanislas Guerini (chargé de la Fonction publique) ont précisé que cette expérimentation, qui sera menée dans les hôpitaux et en ville, se limitera à un nombre limité de médicaments. Le projet doit commencer “au cours du premier trimestre 2024”. Mais alors que rien n’a encore commencé, l’association française de patients “Assos Santé” vient de publier une note d’information le 13 mars pour exprimer ses inquiétudes sur ce dossier.
Le représentant des patients reconnaît dans ce document que la dématérialisation des instructions, déjà disponibles sur le site internet de l’Agence européenne du médicament ou via la base de données publique des médicaments en France, “complète utilement les instructions papier et apporte des bénéfices indéniables aux patients” car elle est disponible en plusieurs langues et peut être mise à jour rapidement. Cependant, ils appellent à réfléchir à la question de l’accessibilité de ces versions numériques, en tenant compte de “la diversité des publics et de l’éloignement du numérique dans certaines catégories de population, comme les personnes âgées ou les patients qui vivent dans des “zones blanches” ou ont une couverture mobile et/ou des réseaux internet de mauvaise qualité”. L’association souligne également les risques pour la protection de la vie privée de la version dématérialisée étant donné que son accès en ligne serait restreint et qu’elle fournirait très probablement des informations sensibles concernant l’état de santé du patient à des tiers.
C’est pourquoi Assos Santé France demande aux députés européens et aux autorités françaises de maintenir le caractère complémentaire de la notice immatérielle par rapport à la version papier, à l’exclusion de tout remplacement à court ou moyen terme. Les avis papier ne doivent pas être supprimés.