Les aliments ultra-transformés sont devenus des produits incontournables dans les supermarchés. Cependant, ces aliments, connus pour leurs impacts négatifs sur la santé, ne peuvent pas être clairement identifiés. Les aliments ultra-transformés, tels que les chips, les gâteaux industriels et les plats cuisinés, subissent des transformations importantes et contiennent des additifs et des substances industrielles.
Pour identifier les aliments ultra-transformés, la nutritionniste Laurence Levert propose la classification Nova. Cette classification classe les aliments en quatre groupes selon leur degré de transformation : les produits bruts ou peu transformés, les produits culinaires, les aliments transformés et les aliments/boissons ultra-transformés. Cependant, cette classification n’est pas toujours disponible sur l’étiquette des produits. Les nutritionnistes conseillent donc de rechercher les « mots que vous ne connaissez pas » et les « E… qui sont souvent des colorants artificiels.
Selon une étude publiée dans le Journal médical britannique, la consommation d’aliments ultra-transformés est liée à un risque accru de 32 problèmes de santé, notamment les maladies cardiaques, le diabète de type 2, l’obésité et les troubles du sommeil. Il est donc recommandé de limiter la consommation de produits ultra-transformés.
En 2021, une étude du Journal européen de nutrition a révélé que les produits ultra-transformés représentaient 31% de l’alimentation des Français. L’un des principaux attraits de ces aliments est leur faible coût. Cependant, les pratiques alimentaires évoluent souvent dans le mauvais sens. Les ultra-transformés sont souvent choisis pour leur commodité et leur rapidité, notamment chez les personnes qui travaillent sur ordinateur. Les services de livraison de nourriture sont également responsables de la propagation de ces aliments transformés.
Bien que la consommation d’aliments ultra-transformés soit souvent associée aux personnes de moins de 35 ans ou aux personnes issues des classes socio-économiques inférieures, les nutritionnistes soulignent que cela touche toutes les couches de la société. En fin de compte, il est clair que la consommation d’aliments ultra-transformés doit être limitée pour la santé de tous.