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Les professionnels de la santé ont vivement critiqué le projet de loi proposé par Emmanuel Macron sur « l’aide à mourir », mais malgré cette opposition, la communauté médicale hésite encore à aborder cette question. Le débat sur la fin de vie a suscité des tensions et des divisions au sein de cette communauté. Selon les conditions spécifiques, le projet de loi prévoit l’administration d’une substance mortelle à des patients en fin de vie. Quinze organisations professionnelles de soins et sociétés savantes ont condamné cette décision.
Claire Fourcade, présidente de la Société française de soins de support et palliatifs (Sfap), a souligné que mourir dignement est une demande légitime mais que les soins palliatifs sont sous-financés en France. Actuellement, 500 personnes meurent chaque jour sans accès à ces soins palliatifs. Elle a rappelé que l’urgence est de soutenir ces personnes qui ont besoin d’aide plutôt que de légiférer sur l’aide à mourir.
Bien que les organismes de santé s’opposent fortement et vivement à l’évolution de la loi, il existe également de réelles divisions au sein de la communauté médicale. Par exemple, l’académie de chirurgie a été favorable au suicide assisté, sur le modèle de l’État américain de l’Oregon – et contre l’euthanasie active. L’Académie de médecine a également déclaré qu’elle soutenait les droits associés à l’aide au suicide.
La Faculté de médecine générale a également pris des mesures et reconnu l’instauration d’une loi sur l’euthanasie ou le suicide assisté serait partagée. Elle a souligné la nécessité de renforcer les soins palliatifs et de former les professionnels de santé sur cette problématique. Si l’aide active face à la mort est nécessaire, la Faculté demande une clause de conscience pour les médecins et la création d’un comité d’éthique pour éviter les excès.