Plus de 80 % des stagiaires continuent de travailler plus de 48 heures par semaine

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Le constat est bien connu, mais reste alarmant : plus de 80% des internes en médecine, pharmacie et dentisterie travaillent plus de 48 heures par semaine. Selon une enquête menée par la fédération étudiante, c’est dans les spécialités chirurgicales que les stagiaires travaillent le plus, avec une moyenne de 75 heures par semaine. Toutefois, la pause sécuritaire est plus que jamais respectée.

Les chiffres démontrent une hétérogénéité par discipline. En moyenne, les médecins spécialistes travaillent environ 58 heures par semaine, tandis que les médecins généralistes travaillent environ 50 heures par semaine. Quant aux stagiaires en pharmacie, ils travaillent en moyenne 56 heures par semaine.

Il est triste de constater que les tâches extra-médicales alourdissent le plus la vie quotidienne d’un interne, affirmait Guillaume Bailly, président de l’ISNI (Intersyndicale nationale des stagiaires). Outre les patients, les internes consacrent 41% de leur temps à des tâches administratives telles que la tenue des dossiers médicaux, la rédaction de courriers, la prise de rendez-vous, etc.

Le seul point positif dans cette enquête est le respect de la pause sécuritaire, obligatoire depuis 2002. 84% des stagiaires déclarent bénéficier systématiquement de cette pause de 11 heures après la fin de leur nuit de travail. En dehors de cette pause, les stagiaires ont droit à des pauses compensatoires, qui leur permettent de récupérer leur temps de travail lorsqu’ils accumulent plus de huit jours et demi de travail par semaine. Toutefois, la moitié des personnes interrogées n’ont jamais vu cette liste de tâches. De plus, 57 % des stagiaires n’ont jamais pris de pause compensatoire au cours du trimestre.

La durée du service de garde est également un point à travailler. Les représentants des stagiaires demandent la possibilité pour chaque stagiaire de prendre une demi-journée de repos avant d’effectuer un travail de nuit, afin de maintenir la sécurité des stagiaires et des patients.

Même s’il existe des outils pour faciliter la vie des stagiaires, il faut absolument prendre en compte ces données importantes pour faire avancer les choses. Les apprentis ne se retrouvent plus dans le métier qu’ils ont choisi, selon Guillaume Bailly. Une médiation est toujours en cours pour régler les problèmes de non-respect des horaires de travail. En 2022, une plainte a été déposée contre 28 hôpitaux universitaires pour non-respect des horaires de travail. Avec la pandémie de Covid-19, cette situation s’est aggravée. Toutefois, il est important de continuer les actions en faveur d’un aménagement du temps de travail des stagiaires pour respecter leur temps de repos et leur permettre d’être plus sereins et plus épanouis dans leur métier.

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