Le vendredi 8 mars, la DAC 46 (Système d’appui à la coordination du Lot) a organisé son deuxième café de condoléances à la médiathèque de Montcuq, dans le Lot. DAC 46 est un service intégré gratuit destiné à répondre aux besoins de tous les professionnels de la santé, du social et du médico-social, ainsi qu’aux usagers en situation complexe. Cette rencontre était animée par Carine Bourdais-Blanchon, infirmière clinicienne, et Marie-Luce Gilbert, médecin et coordinatrice à la DAC 46. La première session était consacrée au deuil, tandis que la journée du 8 mars portait sur les directives anticipées et la nomination de personnes de confiance.
Les directives anticipées permettent de recueillir les souhaits d’une personne en matière d’accompagnement médical et de fin de vie. La personne de confiance choisie garantira les choix et les désirs de la personne qui disparaîtra et devra honorer ses paroles. Les intervenants ont souligné que c’était un droit garanti par la loi et qu’il était préférable d’y penser pendant que l’on est en bonne santé. Il est important de prendre le contrôle de sa propre vie et de la façon dont on souhaite mourir.
Bien sûr, la personne de confiance doit être d’accord et être prête à recevoir ce soutien, et il est important de se poser les bonnes questions. Peut-on nommer collectivement des personnes de confiance, comme des enfants ? Non, il n’y en a qu’un. Peut-on modifier ses instructions initiales en fonction de son état de santé ? Oui, cela peut arriver à tout moment, tout comme il est possible de changer de confident. Les praticiens ont également abordé des sujets tels que l’euthanasie et le droit de mourir. Ils ont expliqué que c’était une décision personnelle, et que leur rôle était de fournir des informations claires, justes et appropriées aux patients. En France, l’euthanasie est illégale, mais une sédation profonde et continue peut permettre de soulager les douleurs physiques ou morales du patient.
Il est possible de télécharger un formulaire de directives anticipées sur le site de la Haute Autorité de Santé (HAS) ou de le rédiger à la main en y inscrivant les noms, les dates et lieu de naissance ainsi que les adresses des deux parties et le conserver chez soi. La DAC 46 organisera sa prochaine session le 13 septembre, qui portera sur les soins palliatifs et la gestion de la douleur.