Les contrats locaux de santé sont signés par les élus et les partenaires institutionnels

Tout semble bien se passer ce jeudi 7 mars pour la signature du nouveau Contrat Régional de Santé (CLS) 2024/2028. Tout d’abord, l’entrée des partenaires locaux dans le domaine de la Santé : entre 60 et 80 personnes ont pris place devant les signataires. Preuve de préoccupations communes face à des contextes difficiles. Représentant les élus locaux, Thibault Brechkoff, maire de Dolus, responsable de la région, a été rejoint par Michel Parent, président de la Communauté Commune. Du côté des partenaires institutionnels, on retrouve Medhi Tamene pour l’Éducation nationale, Edgar Cleorec pour le MSA, Laurent Flament pour l’Agence régionale de santé (ARS) 17 et Vincent Marchive pour la CPAM. Tout le monde était appelé à prendre la parole pour expliquer pourquoi nous devrions nous réjouir d’une telle signature.

Pour l’ARS, les informations importantes que l’on peut obtenir peuvent être résumées ainsi : « certes, il y a encore beaucoup de choses à améliorer mais il y a des dynamiques qu’il faut accompagner en tenant compte du contexte insulaire et de ses spécificités ». La CPAM s’est dite « heureuse de rejoindre les signataires du CLS et de se mobiliser pour atteindre les objectifs affichés ».

Il en va de même pour le MSA et l’Éducation nationale qui ont souligné « l’engagement extraordinaire des partenaires sur le terrain et se sont déclarés prêts à soutenir, voire à renforcer, les mouvements qui permettent aux communautés locales de bien vivre, de se prendre en charge et de bien vieillir ». ” Bien. .à Oléron.

«Les hôpitaux locaux sont au cœur de toutes nos préoccupations et nous sommes très heureux de pouvoir assurer ensemble leur avenir, car nous avons également obtenu un moratoire pour sauver les classes à risque dans nos écoles», résume Michel Parent. La seule note qui n’a pas tenu, c’est une déclaration du maire Dolus qui a déclaré, pour calmer l’ambiance, qu’il avait signé « à contrecœur ». Il estime que nous sommes « encore trop institutionnels, trop éloignés de la réalité du terrain ». Et la conclusion : « nous sommes comme les musiciens du Titanic, le navire a coulé et nous avons continué à jouer ».

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