Une étude menée par l’Université Monash (Australie) a examiné les taux de mortalité et de pollution dans plus de 13 000 villes à travers le monde sur deux décennies. Les résultats ont montré que l’exposition de courte durée aux particules fines d’un diamètre inférieur ou égal à 2,5 micron (PM2,5) était responsable d’un million de décès prématurés chaque année dans le monde. Ces particules fines affectent particulièrement l’Asie et l’Afrique, ainsi que les zones urbaines du monde entier. Cette étude est la première à examiner l’exposition à court terme à l’échelle mondiale par rapport aux impacts à long terme d’une exposition continue. Elle a montré que les « pics » de pollution ont un impact important sur les petites zones urbaines. Selon l’étude, l’Asie représente environ 65,2 % des décès causés par une exposition à court terme aux PM2,5. En Australie, une petite proportion de décès est causée par la pollution de l’air, mais cette proportion a augmenté en raison des conditions météorologiques extrêmes telles que les incendies de forêt de 2019. Ces grands incendies ont entraîné 429 décès prématurés dus à la fumée, en raison d’une exposition aiguë et continue à des niveaux très élevés de pollution atmosphérique.