Le diabète, l’obésité, les maladies cardiovasculaires, le cancer colorectal, ainsi que la dépression, l’anxiété et les troubles du sommeil sont quelques-unes des conséquences de la consommation d’aliments ultra-transformés, selon une nouvelle étude publiée dans le British Medical Journal. Anthony Fardet, chercheur en nutrition préventive et durable à l’Inrae de Clermont-Ferrand, auteur de l’ouvrage « Stop aux aliments ultra-transformés, mangeons vrai », alerte depuis des années sur les dangers de ces produits. Les aliments ultra-transformés contiennent des marqueurs ultra-transformés (MUT) qui altèrent leurs propriétés sensorielles, telles que le goût, la couleur, l’arôme et la texture. Ces produits incitent les consommateurs à manger au-delà de leur satiété et sont pauvres en fibres, minéraux et vitamines, ce qui perturbe le microbiote intestinal et entraîne des maladies chroniques. Les fabricants optent pour les aliments ultra-transformés car ils sont peu coûte