Une conférence organisée par le Service de médecine du travail du Tarn-et-Garonne s’est tenue à Montauban le vendredi 15 mars. Elle a donné l’occasion de revenir sur le rôle des médecins du travail dans le “Bien-vivre au travail”. Ces derniers sont accompagnés dans leur mission par des professionnels tels que les psychiatres, les travailleurs sociaux et les psychologues du travail et sont chargés de promouvoir la qualité de vie au travail (QVT). Cette mission est assurée dans chaque département par le Service Interentreprises Santé et Prévention au Travail (SMTI). Dans le Tarn-et-Garonne, cela concerne plus de 4 000 cas.
Dominique Salino, médecin du travail au SMTI, rappelle l’importance de la prévention pour éviter d’avoir à intervenir ultérieurement dans des mesures curatives. Contrairement au médecin traitant, le médecin du travail doit faire preuve de qualités d’investigateur et inspecter le lieu de travail, interrogeant les supérieurs et les collègues qui partagent le même environnement de travail. Après une analyse approfondie, le médecin peut faire une synthèse et proposer le traitement le plus approprié au dossier.
En cas de pathologie mentale, c’est au psychiatre d’intervenir et de trouver une solution. Parfois, l’aide d’un psychologue du travail est nécessaire pour accompagner une personne en difficulté. Toutes ces missions permettent de mieux traiter les problèmes potentiels et de trouver des solutions adaptées. Selon Dominique Salino, il est important de trouver un terrain d’entente entre les causes et les victimes des problèmes, entre employeurs et travailleurs par exemple. Le SMTI se propose d’accompagner un salarié en cas de burn-out.
Gwenaëlle Iamarcovai, médecin du travail au SMTI spécialisée dans les violences sexuelles et sexistes, précise que les médecins du travail soutiennent pleinement les efforts de justice et assurent la prévention et l’accompagnement autour des violences et agressions sexuelles. Dans de telles situations, les médecins du travail interrogent leurs collègues et mettent en place des actions de prévention pour signaler des comportements inappropriés avant qu’ils ne se produisent, même s’ils impliquent des supérieurs. Cette mission fait partie des nombreuses tâches couvertes par le service.