Les six syndicats de médecins libéraux se sont réunis jeudi avec l’Assurance maladie pour une nouvelle ronde de négociations tarifaires, avec pour constatation actuelle : “Le compte n’existe pas”. Lors de la dernière séance de négociation sur les tarifs des consultations pour les 5 prochaines années, l’Assurance Maladie a proposé d’augmenter la valeur à 30 euros pour une consultation de médecin généraliste (actuellement 26,5 euros). D’autres augmentations varieront selon les spécialistes, avec une volonté de soutenir certaines spécialités où les conditions sont actuellement moins bonnes, comme la pédiatrie ou la psychiatrie. Mais pour le docteur Margot Bayart, du syndicat des médecins généralistes MG France, les propositions de la Cnam ne vont toujours pas assez loin. “Je vais revoir votre copie” depuis le dernier tour, “mais la proposition n’est toujours pas suffisante”, a-t-il déclaré à l’AFP. “Il n’est pas impossible que nous abandonnions et refusions de signer” une nouvelle convention à suivre “désaccord sur les taux”, prévient le docteur Richard Talbot, de la Fédération française des médecins (FMF). Pour les spécialistes, “énorme déception” a nommé pour sa part le docteur Franck Devulder, président de la CSMF (Confédération française des syndicats médicaux). Certaines spécialités comme le gynécologue médical ou l’endocrinologue restent “pauvre vieux” tandis que d’autres comme les dermatologues et les rhumatologues “complètement oublié”, il a souligné. Thomas Fatôme, directeur général de l’Assurance Maladie, a indiqué la semaine dernière que l’Assurance Maladie existe toujours “améliorer et clarifier ses propositions”. Selon Thomas Fatôme, la revalorisation des tarifs du conseil qui a été évoquée représente 700 millions d’euros par an. Les six syndicats représentatifs participant aux négociations sont MG France, CSMF, FMF et UFML-S pour les généralistes, et Avenir Spé-Le Bloc, CSMF, SML et UFML-S pour les spécialistes.