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Réaliser une coloscopie permet de détecter d’éventuels polypes au niveau du côlon et du rectum et de les retirer avant qu’ils ne se transforment en cancer. En effet, dans plus de 80 % des cas, le cancer colorectal provient de tumeurs bénignes, appelées polypes, qui se développent lentement et finissent par se transformer en cancer.
La plupart des polypes se développent silencieusement dans le côlon et le rectum, sans aucun symptôme visible pour l’individu.
Un test de dépistage a donc été développé : le test immunologique fécal (FIT) est capable de détecter les plus petites traces de sang dans les selles, qui sont l’indicateur le plus courant de la présence de polypes.
Si le test immunologique donne un résultat positif, la personne doit subir une coloscopie dans 4 % des cas. Certaines personnes dont le risque de cancer colorectal est très élevé sont référées directement pour une coloscopie, sans passer par la case « FIT ».
La coloscopie est un examen « 2 en 1 ». « Si des polypes sont identifiés lors d’une coloscopie, la suite de l’opération dépend de leur taille, de leur aspect et de leur nombre », explique le Dr Bertrand Brieau, chef de la commission « dépistage et prévention des cancers » de la Société française d’endoscopie digestive (SFED). En plus d’explorer les parois du côlon et du rectum, la coloscopie permet également l’ablation de polypes ou de cancers. Les polypes retirés sont ensuite envoyés au laboratoire pour analyse tissulaire (analyse histologique), afin d’évaluer le niveau de risque d’apparition de nouveaux polypes et d’ajuster la surveillance.
Il existe trois types de polypes colorectaux. Tout d’abord, les « polypes hyperplasiques », qui sont bénins et ne dégénèrent jamais. Ensuite, les « adénomes », qui sont les polypes les plus courants, sont plus susceptibles d’évoluer en cancer du côlon. Enfin, une nouvelle classe moyenne est connue sous le nom de « polypes festonnés », qui ont également été associés au cancer du côlon.
Ces dernières années, les techniques de résection endoscopique des lésions précancéreuses ou cancéreuses précoces ont remplacé les approches chirurgicales pour éliminer les gros polypes et le cancer colorectal superficiel. La chirurgie reste nécessaire pour les polypes ayant évolué vers un cancer invasif, c’est-à-dire un cancer qui s’est infiltré profondément dans la paroi du côlon. La mucosectomie permet l’ablation de polypes mesurant entre 10 et 20-25 mm. Au-delà de cette taille, ou si le polype est suspecté d’être cancéreux, de nouvelles techniques comme la dissection sous-muqueuse deviennent de plus en plus nécessaires, permettant d’éliminer les polypes sans limitation de taille.
La « coloscopie augmentée » utilisant l’intelligence artificielle (IA) est arrivée au bloc opératoire. Des signaux visuels accompagnés ou non de signaux sonores, apparaissent autour des polypes détectés lorsque le gastro-entérologue insère l’endoscope dans l’intestin. L’IA permet d’améliorer les taux de détection des adénomes de 10 à 15 %. Cette technologie aide les praticiens en signalant les lésions potentielles qui pourraient autrement échapper à l’œil humain en raison de la fatigue, de la difficulté à les trouver ou pour ceux qui débutent. En plus d’identifier les polypes, l’IA peut désormais caractériser le type de polype détecté en temps réel, pour identifier d’autres anomalies et même vérifier les critères de qualité des examens endoscopiques.